Des centaines d‘habitants de la commune déshéritée de Moulay Larbi (32km au sud du chef-lieu de la wilaya) ont procédé avant hier à la fermeture pure et simple du siège de la commune pour dénoncer une énième fois les dépassements, des passes droits et tout genre de filouteries qui sont devenues monnaie courante dans cette localité à vocation agro-sylvo-pastorale, a-t-on appris de source concordante. En effet, les habitants de cette commune qui ont tant souffert avec l'enfer du terrorisme ont entamé le même jour des discussions avec le maire qui a désespérément voulu les convaincre de renoncer à leurs actes irréfléchis, mais les contestataires n'ont pas voulu l'entendre de cette oreille et sont restés fermes de leurs actions de protestations. Pis encore, d'autres habitants solidaires avec eux ont procédé carrément à la fermeture du chemin de wilaya reliant la localité de Moulay Larbi au douar de ouled fallit pour condamner fermement l'octroi du couffin du ramadan aux proches du maire et ses acolytes. Ainsi, les mécontents ont exigé la présence des responsables de la wilaya pour débloquer la route même si le siège de l'hôtel de ville avait été rapidement libéré. Cependant, des sources dignes de bonne foi nous ont révélé que les protestataires ont tout de même accepté de lever ce qui s'apparente à un siège de la commune après leur rencontre avec des responsables locaux qui leurs ont promit comme d'habitude de leurs régler leurs problèmes mais qui sont déterminés à reprendre le bâton de la contestation prochainement si leurs revendications ne sont pas satisfaites. A noter que cette commune enclavée et dont les recettes de la location des terres steppiques suffisent à elles seules pour faire nourrir toute une wilaya si ce n'est la gabegie, le gaspillage et le galvaudage de ses élus qui s'entretiennent aux frais de la princesses et ceux du pauvre contribuable, manque de la moindre commodité pour une vie décente puisque cette agglomération est dénuée à titre d'exemple d'une voirie à l'intérieur du tissu urbain sans citer d'autres problèmes indescriptibles.