200 jeunes chômeurs de la commune déshéritée de Moulay Larbi, située à 26 km au sud du chef lieu de la wilaya de Saïda, ont investi le siège de l'APC, avant-hier, dès 8 heures du matin, le fermer carrément au nez des élus locaux, a-t-on appris de sources concordantes. En effet, ces jeunes chômeurs de longue durée ont voulu par leur manifestation démontrer, à leur façon, leur grande amertume, leur mal vie, la misère et la pauvreté dans lesquelles ils ne cessent de patauger. Ces jeunes sans emploi depuis des années accusent ouvertement et directement, sans réserve les élus de la dite commune steppique de clientélisme, de clanisme et de toutes sortes de mot d'oiseau. « Depuis leurs élections en décembre 2007, ces élus de la commune n'ont rien apporté, hormis les promesse vagues faites lors de leur compagne et pour comble du malheur, ces derniers utilisent les emplois précaires du filet social à des fins personnelles » nous confiaient avant-hier quelques-uns de ces jeunes chômeurs, révulsés qu'ils étaient contre la passivité, les filouteries et les passe-droits de leurs élus. A noter que sans l'intervention judicieuse et à point nommé du sénateur, monsieur hadj Lakhdar Mebarki du parti du Front de Libération National (F.L.N), la situation aurait dégénéré. Ainsi, cet élu qui est un des meilleurs entrepreneurs de la wilaya de Saïda a longuement écouté les manifestants et s'est dirigé aussitôt vers le siège de la wilaya dans la même matinée pour rapporter leurs revendications au premier responsable de la wilaya de Saïda. Ce dernier a promis de diligenter une commission d'enquête pour rétablir chaque partie dans ses droits. D'ailleurs, un des élus de cette commune pauvre, sans ressources, hormis les recettes de la mise en défens des parcours steppiques, G. Mohamed du FLN, est sorti la semaine dernière de sa réserve pour accuser ouvertement le maire et ses acolytes de dilapidation et détournement des biens de la commune. Néanmoins, le P/APC de la dite commune a catégoriquement réfuté ce genre de dénigrements en s'appuyant sur le R.A.S (rien à signaler) de la commission d'enquête dépêchée par le wali de Saïda.