Est-elle une enveloppe consacrée à la solidarité des couches démunies ou à la dilapidation passive ? En effet, dans le cadre de la solidarité aux couches démunies et conformément aux instructions hiérarchiques, l'APC de Mostaganem n'a pas manqué de dégager une enveloppe financière de l'ordre de 600 millions de centimes pour l'opération du couffin du ramadhan 2010. Cette enveloppe destinée était aux familles vraiment nécessiteuses et à l'issue du recensement de plus de 3000 familles et après assainissement des dossiers élaborés par les responsables de la DECAS de l'APC, 2000 ont été maintenus. Au cours de la distribution et à l'issue de la réception des couffins, plusieurs anomalies, ont été enregistrées telles que le contenu du couffin évalué à 3000 DA chacun, après estimation de celui-ci, il s'est avéré que le contenu n'était pas conforme au montant officiellement retenu. Le manque de denrées alimentaires dans certains paniers ; la date de validité du lait Lahda était falsifiée et que le produit est carrément périmé. Certains, se sont vus radiés de la liste sans motif valable et remplacés par d'autres. Par ailleurs, sur le nombre de 2000 bénéficiaires arrêtés, 1906 ont été destinataires et les 94 restants seraient-ils décédés après établissement de la liste ? Et de source crédible, il s'est avéré que certains bénéficiaires qui font partie du personnel permanent et titularisé de la DECAS dont les noms sont bien connus que nous ne reproduisons pas pour le moment, ont pu bénéficier à leur tour du couffin, alors que la loi est claire là-dessus. En outre, la mauvaise répartition a été à l'origine de certaines discriminations et d'un certain manque qui a été comblé à juste titre avec la participation de l'APC, la DAS dont l'apport a été plus ou moins conséquent d'où l'octroi de 120 sacs de farine de 10 kg chacun, sept sacs de sucre de 50 kg, qui ont fait l'objet d'une distribution ultérieure. S'ajoutant à cela, notre source précise qu'une quête a été organisée le 2 septembre dernier, au niveau de la DECAS, en violation de la loi. Cette quête prévoyait la participation à hauteur de 200 DA pour chaque employé et même ceux qui perçoivent au-delà de 3000 DA mensuellement. La somme récoltée aurait été remise à quelqu'un de la maison pour des raisons encore mystérieuses. A partir de ces constations et manœuvres irrégulières survenues au sein d'une collectivité locale, les membres de ces familles démunies et défavorisées, interpellent Madame le Wali pour déclencher une enquête approfondie et sanctionner ce qu'ils appellent les défaillants qui auraient dû selon eux , manifester plus d'intérêt à cette opération de solidarité ; plus particulièrement en ce mois sacré de piété et de Miséricorde.