A l'occasion de la deuxième édition du festival internationale du théâtre qui se tiendra à Alger du 14 au 25 octobre prochain, nous avons pris attache avec Brahim Noual, le commissaire du festival qui nous a accordé ce bref entretien, écoutons-le : Réflexion : Où en sont les préparatifs du Festival? Brahim Noual : Nous sommes au dernier virage, mis à part quelques détails, on peut dire que tout est prêt, nous avons réglé les moindres détails avec les institutions public. Vingt-trois pièces seront jouées lors de ce festival, qui regroupera 18 pays (France, Japon, Argentine, Palestine, Tunisie, Irak, Kosovo, Belgique, Allemagne, Bénin, Oman, Sénégal, Italie, Arabie Saoudite, Angleterre, Maroc, Congo-Brazzaville, Niger et l'Algérie) les spectacles auront lieu à la grande salle Mustapha-Kateb du Théâtre national algérien, à la petite salle Hadj-Omar du TNA et au Palais de la culture Moufdi-Zakaria .En outre il y aura six ateliers de formation, il seront érigés à Azur-Plage a partir du 9 octobre .par ailleurs des rencontres intitulées “Les Arts de la parole” seront organisées au musée de la calligraphie, au Bastion 23, dans les maisons de jeunes de Bab Ezzouar et de Staouéli, à l'esplanade du TNA. Réflexion : Cette édition a la particularité d'être plus riche, pourquoi? Brahim Noual : Un tel festival se veut l'un des noyaux de la grande Chaîne des festivals nationaux comme le festival national du théâtre amateur de Mostaganem et le festival national du théâtre comique de Médéa, sans oublier ceux de Sidi-Bel-Abbès et Annaba qui nous aident beaucoup dans la préparation de ce festival, ca sera l'occasion d'échanger certaines expériences avec d'autres pays dans le domaine du théâtre ou l'Algérie a quand même acquis un grand potentiel. Notre grand intérêt aussi est l'ouverture vers le monde, c'est une chance inouïe de dialoguer avec d'autres dans le domaine du 4 art. Réflexion : Quelle est la particularité de ce Festival? Brahim Noual : La particularité de cette édition est qu'elle sera dédiée à nos frères de la Palestine. Le ministre de la culture a procédé à la création des espaces de formation et de recherche scientifique, il y a aussi l'élaboration pour la promotion du théâtre qui est très important pour nous. Des gens du théâtre vont se rencontrer pendant trois jours afin d'ouvrir un débat et qui aura pour thème particulier, la narratologie au service du 4 art (la poésie, le conte…). Il y aura aussi un espace de rencontre avec les comédiens et les gens du théâtre a travers la planète, c'est une occasion d'acquérir de nouvelles expériences, ca sera aussi l'occasion de discuter avec les associations pour créer des partenariats durables et bénéfiques. Réflexion : Le Festival a gagné ses galons et il a une certaine crédibilité dans le monde du 4 eme art, qu'attendez-vous en particulier des partenaires étrangers ? Brahim noual : un apport culturel et artistique mais aussi le dialogue interculturel. On veut nous ouvrir vers le monde mais on essaye de projeter une belle image et surtout la vraie image de l'Algérie. En géopolitique on parle souvent de globalisation, le théâtre peut ramener des réponses à certains sujets socio-humains. Réflexion : Il y a certains qui prétendent ne pas avoir été invités à cette édition 2010? Brahim Noual : Effectivement, on ne peut inviter tous le monde, mais n'empêche que nous souhaitons la bienvenue à toutes les compétences les bonnes volontés, pour des ateliers ou des journées d'études. Réflexion :Comment jugez vous le rôle des médias à l'occasion de cette manifestation? Brahim Noual : Les medias sont des partenaires, M.Benguettaf avec qui j'ai travaillé pendant des années, a toujours voulu être un rassembleur, les gens de la presse font désormais partie du décor du festival, ils sont depuis des décennies des partenaires fidèles du théâtre qui reste un art mais aussi un facteur important dans la communication au sein de la société. Je pense surtout que nous avons un objectif commun. Pour moi personnellement, le seul gagnant est la culture du pays, ce n'est ni le théâtre, ni la presse.