La semaine dernière, les éléments de la 10ème sûreté urbaine, située dans le quartier de haï Chouhada, ex Les castors) ont reçu une habitante de la cité Grande Terre, venu porter plainte contre un vol de bijoux, perpétré dans son domicile. Comme de coutume, des inspecteurs ont été chargés d'enquêter sur cette affaire et de mettre la main sur le ou les voleurs. La célérité avec laquelle ont agi les éléments de la « 10ème », a été déconcertante à plus d'un titre. Ils découvrirent très rapidement qu'il n'y avait jamais eu ni vol ni voleurs, et que c'était la plaignante elle-même qui avait vendu ses bijoux pour faire croire à son époux qu'elle a été victime d'un vol. Une fausse déclaration imaginée, sans doute, pour blouser le pauvre mari, en lui cachant la destination de l'argent de la vente, lui soutirer sa compassion et, bien entendu, le remplacement des bijoux « volés ». Mais c'était sans compter sur la perspicacité des policiers qui ont en certainement vu d'autres. Elle devait bien penser que les policiers allaient se contenter de faire un tour du pâté de maison, et repartir sans avoir rien découvert, et l'affaire serait classée. Malheureusement pour elle, le mensonge a été rapidement éventé, donnant lieu à l'arrestation de la fausse plaignante et sa présentation devant le parquet d'Oran qui l'a écrouée pour fausse déclaration. La femme, dont l'identité n'a pas été divulguée, va avoir tout le temps de méditer sur le scénario qui l'a conduite en prison où elle perd son honneur, le respect de sa famille et du voisinage, etc. des choses encore plus que ses bijoux quel qu'en soit la valeur.