La sélection algérienne de football a affronté son homologue Centrafricaine, avec la composition suivante : M'Bolhi - Yahia, Bougherra, Medjani, Belhadj - Abdoun, Yebda, Lacen, Mesbah - Ghezzal, Djebbour Remplaçants: Gaouaoui, Bellaïd, Laïfaoui, Halliche, Lemouchia, Hadj Aïssa et Ziaya. Las camarades de Bouguerra débutent difficilement le match et les Fauves sont passés à deux doigts d'ouvrir le score, une première fois quand Lacen a perdu un ballon qui sera récupéré par un attaquant Centrafricain qui mettra sur orbite son camarade mais Rais sort et saute dans ses pieds. Les interventions de M'Bolhi véritable rempart et homme du match lors de cette première période retarde l'échéance à plusieurs reprises. Abdelhak Benchikha ayant senti le danger et aperçu la faille, a du se lever de son banc pour donner des consignes. Le navire semblait en difficulté et personne ne semblait tenir son rôle dans cette partie. Djamel Abdoun qui a toujours râlé pour ses non-titularisations lors des matchs précédents n'arien prouvé et rien apporté à la stabilité du jeu, il semblait incapable de faire la différence dans ses duels avec les joueurs de la Centrafrique. A chaque fois notre défense était dépassé et incapable de s'imposer comme ce fut le cas dans de nombreuses rencontres, ni Bouguerra, ni Antar, ni Medjani et encore moins Belhadj qui paraissait out et incapable de couvrir son coté. Il se fera d'ailleurs malmené par les rapides attaquants locaux qui ont trouvé la faille de son coté. Les algériens se sont procuré une très belle occasion par Djamel Mesbah qui lancé dans le dos défense par Medjani, n'appui pas assez son tir, il aurait pu servir Djebbour seul sur le coté. Les fennecs ont évolué avec un 4-3-3 en première période. Aucun joueur n'est arrivé à tirer son épingle du jeu mis à part un gardien nommé Rais, d'ailleurs à la 40 ème minute il privera les locaux d'un but certain, il sortira d'une main ferme, une balle d'un attaquant qui était face à face avec lui, il n'a pas tremblé et avec une certaine aisance, il donné une grande assurance à ses coéquipiers. Sur l'action qui suit, Abdoun tente un petit centre sur Djebbour mais ce dernier était complètement effacé et n'a pas démontré grand-chose durant cette mi-temps plutôt dominée par les Fauves. Une deuxième mi-temps encore plus catastrophique que la premiere, M'Bolhi avait beau se battre mais il s'avouera vaincu sur deux tirs au coin aux 81' et 86'. La défense des fennecs est responsable de cette défaite. Un grand chantier attend Benchikha ou celui qui devra le remplacer car d'après ce qu'on a vu sur le terrain, la nomination d'un entraineur de renom est plus que nécessaire. S'il y a bien une question que l'on pourrait se poser c'est bien, Ou étaient les guerriers du désert ? Ils sont surement restés à Oum Derman ! Sans M'Bolhi ? on aurait pris un score lourd! 23ans et déjà un grand gardien, il ne compte que trois matchs avec els fennecs mais c'est un titulaire indiscutable. Franchement sans M'Bolhi on aurait pris au moins deux buts en première période, le courageux gardien a fait ce qu'il a pu et a retardé l'échéance de plus de 80', il ne pouvait pas grand-chose sur les deux buts. Il n'a pas été assisté comme il se doit par ses défenseurs. Une chose est sur, sans Rais on aurait pris un score lourd ! Nadir Belhadj paye-t-il les conséquences de son transfert ? S'il y a un joueur qui devrait passer au banc des accusé, c'est bien l'ex-joueur de Portsmouth. Nadir n'était que l'ombre de lui-même, il a été malmené sur son coté et les attaquants de la république Centrafricaine se sont régalés. Ou est le vrai Nadir que l'on connait, le battant, l'inépuisable, l'increvable, le rayonnant. Nadir a surement fait le mauvais choix en optant pour un championnat faible et en deca de ses capacités. Belhadj a beaucoup perdu de sa verve et n'est plus le joueur que l'on a connu, il quelques années. Ou étaient les guerriers du désert !? Beaucoup de nous attendaient de voir la hargne et la rage des guerriers du désert, malgré les absences et les blessures, on n'a pas tellement douté des capacités de nos fennecs mais malheureusement, l'équipe qu'on a vu à Bangui, n'est pas celle que nous connaissons. Nos joueurs nous ont habitué à réagir positivement quand ils sont acculés et dans des situations critiques. Aucun fond de jeu, aucune envie, aucun abbatage, aucune belle action de jeu, et aucune combativité.