Une équipe administrative hautement qualifiée, spécialisée dans le domaine de l'emploi, prête à accueillir les postulants, les écouter, les conseillers et leur délivrer un contrat d'insertion conforme à leurs vœux et suivant leurs qualifications. Telles sont les prérogatives assignées aux 24 agents tous corps confondus de la Direction de l'Emploi de la wilaya de Mostaganem, sous la direction de M. Benzahreddine. Et puis quoi de plus évident que la notion d'emploi ? En cette fin d'année 2010, marquée par la lente montée et la résistance durable d'un chômage massif dans notre pays, le fait d'avoir un emploi ou d'être sans emploi, paraissent des réalités évidentes et objectives. La détention d'un emploi, en particulier salarié, est devenue dans notre société moderne, le moyen presque unique d'assurer son existence. L'emploi est considéré de nos jours comme la voie naturelle vers l'autonomie, la responsabilité et l'épanouissement personnel. Dans ces conditions individualistes et marchandes, la réalisation de soi passe d'abord par la gestion réussie d'une carrière professionnelle, d'où l'importance que revêtent les conditions de travail, les décisions de promotion, de licenciement ou de reconversion et avant elles, la politique éducative, les choix de formation et l'éventail des possibilités qu'ils ouvrent : au-delà du salaire, du statut et de la considération, l'emploi condense la plupart des espoirs et des désillusions, des échecs et des succès de la vie sociale. Préoccupé par la gravité de cet épineux problème, le Ministère du travail, de l'emploi et de la sécurité sociale, offre, par l'intermédiaire de sa direction de wilaya, une panoplie de mesures pour atténuer quelque peu, la situation et permettre aux jeunes diplômés universitaires , ainsi qu'aux autres sortants des différents centres de formation professionnelle ou des exclus du système scolaire, un dispositif murement réfléchi, qui répond à leur aspirations . Il y a tout d'abord, le D.A.I.P (Dispositif d'Aide à l'Insertion Professionnelle, qui vise quatre catégories de primo demandeurs d'emploi, dont l'âge varie de 18 à 35 ans, avec une couverture sociale contractée auprès de la C.N.A.S : La Catégorie 01 dénommée C.I.D (Contrat d'Insertion des Diplômés), intéresse essentiellement les jeunes diplômés de l'enseignement supérieur comme les titulaires d'une licence, d'un DEUA ou les techniciens supérieurs. Ils perçoivent respectivement un salaire mensuel brut variant de 10.000 à 12.000 DA, pour une période d'une année en secteur économique et de deux années pour les besoins des services administratifs. Les contrats en cours avoisinent 1133 placements. La catégorie 02, dite C.I.P (Contrat d'Insertion Professionnel), est réservée aux sortants des lycées et des centres de formation professionnelle, qui sont rémunérés à hauteur de 6000.00 DA, pour une durée de 12 mois, non renouvelable au niveau du secteur économique, renouvelable une année et une seule fois, pour ceux qui sont versés dans les secteurs administratifs, après bien sûr, l'avis favorable de l'organisme employeur. Ils sont au nombre de 1080 à ce jour. La catégorie 03, appelée C.F.I (Contrat Formation-Insertion), intéresse plus particulièrement les jeunes sans niveau, ni qualification. Ils recevront en contrepartie une année de formation. La catégorie 04, désignée C.F.E (Contrat de Formation-Emploi), s'adresse aux jeunes de 16 à 20 ans. Toujours, dans le but du rapprochement des jeunes demandeurs et primo demandeurs d'emploi, d'autres structures solidement ancrées dans plusieurs daïras de la wilaya (Sidi Ali, Ain Tédeles et Mazagran), activent sous l'égide du ministère du travail, de l'emploi et de la sécurité sociale et canalisent les postulants, tout en leur assurant un travail de proximité des plus intéressants. M. Benzahraddine, citera, entre autre, l'A.W.E.M appelée communément «Bureau de main d'œuvre », qui est chargée de l'organisation, de la gestion et de la régulation du marché de l'emploi, dans le cadre de la mise en œuvre de la politique nationale de l'emploi décidée par le gouvernement. A ce titre, elle joue un rôle de charnière dans l'articulation « Formation- Entreprise-Emploi » et constitue l'instrument privilégié de l'Etat dans la mise en œuvre de ses prérogatives de régulation et d'observation du marché de travail. l'A.W.E.M, qui est impliquée directement dans la mise en œuvre de la politique d'emploi édictée par les pouvoirs publics, subit les mutations qui affectent l'ensemble des secteurs de l'économie et notamment celles liées aux activités de gestion du marché de l'emploi. Les pouvoir publics entendent affirmer leurs intérêt à l'évolution, au suivi et au contrôle du marché de l'emploi, en se dotant à travers l'A.W.E.M, d'un outils susceptible de prendre en charge une mission d'intérêt général dans laquelle cette formule tient un rôle exclusif ou du moins central d'où le décret N° 06/77 du 18/02/2006, fixant les missions de l'Agence Nationale de l'Emploi(A.N.E.M) dont les plus importantes sont : - Organiser et assurer la connaissance de la situation et de l'évolution du marché national de l'emploi. - Recueillir et mettre en relation l'offre et la demande. - Assurer l'accueil, l'information, l'orientation et le placement des demandeurs d'emploi - Procéder à toute analyse et expertise en matière d'emploi et de main d'œuvre. - Entreprendre toutes études et enquêtes liées a l'accomplissement de sa mission. - Développer et normaliser les instruments et outils permettant le développement de la fonction observation du marché de l'emploi. - Recueillir et mettre en relation l'offre et la demande de travail et à ce titre elle est chargée. - Assurer l'accueil l'information l'orientation et le placement des demandeurs d'emploi. - Procéder à la prospection et la collecte d'offre d'emploi auprès des organismes employeurs. - Organiser la compensation des offres et des demandes d'emploi au niveau national régional et local. - Favoriser la mobilité géographique et professionnelle des demandeurs d'emploi. L'objectif essentiel de l'Agence Nationale de l'Emploi(A.N.E.M) est d'assurer une mise en marché maximale des candidatures des demandeurs et de maximiser la réussite des démarches de recrutement des entreprises et de les épauler efficacement dans le recrutement des candidats car nous croyons que le capital humain d'une entreprise sera un élément majeur pour l'accroissement de sa compétitivité et son développement. Il y a ensuite une batterie de dispositifs tels la CNAC, L'ANGEM, l'ANDI et l'ANSEJ Dans l'attente de l'organisation d'une caravane, ordonnée par Monsieur le wali, qui sillonnera toutes les daïras de la wilaya et se rapprochera de plus prés des jeunes chômeurs, nous proposons un éclairage sur l'ANSEJ, (Agence Nationale de Soutien à l'Emploi des Jeunes), qui est une institution à caractère public, placée sous la tutelle du ministère du travail, de l'Emploi et de la Sécurité Sociale. Elle met en œuvre un dispositif fondé sur une approche économique visant l'accompagnement des jeunes chômeurs pour la création et l'extension de micro- entreprises de production de biens et de services. Elle développe des actions de promotion et de diffusion de l'esprit entrepreneurial et accorde des aides financières et avantages fiscaux durant toutes les étapes de l'accompagnement. Dans ce cadre, l'ANSEJ agit en coordination avec les banques publiques et tous les acteurs sur le plan local et national. Les étapes de l'accompagnement se résument à l'idée du projet, l'accueil, l'orientation, l'élaboration du projet et sa validation par la commission locale d'étude de financement des projets (CLEF), ensuite intervient l'accord bancaire, la formation du porteur de projet, le démarrage de l'activité et enfin le suivi de l'activité. Les conditions d'éligibilité concernent essentiellement les jeunes âgés de 19 à 40 ans : avoir une qualification professionnelle en relation avec le projet, être chômeur et enfin mobiliser un apport personnel d'un niveau correspondant au seuil minimum selon l'estimation du projet. Les grandes lignes du plan quinquennal 2010-2014 visant le développement du secteur du travail, de l'emploi et de la sécurité sociale, notamment les orientations et les programmes contenus dans ce plan, prônent la nécessité de coordonner localement entre l'ensemble des services et instances pour la promotion de l'emploi. L'annonce faite par le ministre du travail, de l'emploi et de la sécurité sociale, lors d'un de ses derniers déplacements à Oran, sur le nouveau code du travail, qui sera déposé sur les bureaux du parlement, début 2011, les différents parties et partenaires s'attellent pour une large consultation dans l'espoir d'une vision propre à la mise en œuvre, dans le cadre de la politique de lutte contre le chômage à travers la promotion de la formation, le recyclage professionnel et l'orientation des jeunes vers la création de micros entreprises et de micros-activités. L'Algérie connaît « un type particulier » de chômage, à savoir « le chômage d'insertion » et « non pas un chômage de licenciement des travailleurs résultant de crises économiques comme celui prévalant dans certains pays », avait souligné le ministre dans ce même ordres d'idées en ajoutant que le gouvernement œuvre pour l'adaptation de l'enseignement et de la formation aux exigences du marché de l'emploi. Le ministre avait précisé sur la nécessité de l'encouragement des jeunes ayant créé des micros-entreprises dans le cadre des différents dispositifs de soutien à l'emploi, afin de permettre la continuité de ces entités et d'offrir à ces jeunes l'opportunité de lancer leurs projets et contribuer au développement économique du pays.