La majorité des oranais applaudi et accueille avec joie le nouvel élan d'engagement de la commune d'Oran pour l'amélioration du cadre de vie collective jeudi dernier, tous les cadres communaux responsables du secteur étaient présents sur le premier chantier de nettoiement ouvert au quartier HLM-USTO. L'opération conduite par le maire, lui-même devrait semble-t-il s'inscrire en véritable « test » utile au premier responsable, communal pour évaluer la performance des moyens et l'efficacité de se troupes. Cette zone urbaine située entre le rond-point des HLM et le rond-point de la clinique Nekkache, rassemble à elle seule en effet tous les exemples de carences de dysfonctionnement et d'inepties urbaines cumulées par des décennies de laxisme et de tâtonnement. Les caves sans cesse inondées par les eaux usées les réseaux d'évacuation défectueux car mal conçus « calculés » les espaces non bitumés livrés à la poussière estivale et à la pluie hivernale, l'éclairage défaillant, les rats et les chiens errants qui ne cessent de proliférer et les déchets, qui inondent le quartier sont autant de fléaux installés depuis plus de vingt ans au milieu de ces anciens immeubles construits par l'ex DNC dans des conditions techniques et architecturales, lamentables. Excepté une école primaire et un lycée construits ici, il n'y a pas longtemps, aucune structure d'accompagnement n'a vu le jour dans cette zone marginalisée. Un terrain qui aurait dû servir à l'implantation d'un mini stade de quartier ou d'un marché non couvert réglementé a été utilisé pour la construction de l'hideuse bâtisse des locaux pour jeune qui reste encore fermée et abandonnée depuis trois ans. Vandalisée et souvent squattée par des SDF, cette bâtisse devrait pourquoi pas être affectée à l'accueil des sans abri durant cette saison hivernale. Cette zone urbaine compte également un terrain vague clôturé abusivement nommé « jardins qui depuis cinq ans reste dans un état de délabrement avancé malgré la présence permanente d'un ou deux agents communaux, squattant, la guérite de gardiennage construite juste à côté de la porte d'entrée d'un immeuble un peu plus loin une salle de prière installée, un entre sol d'un immeuble a été au fil du temps transformée en véritable petite mosquée. Les grandes ouvertures réalisées dans les murs porteurs n'ont pas inquiété outre mesure les responsables concernés. Et malgré les instructions de l'ancien wali, rien ici n'a été fait pour pallier les risques évidents surtout en cas de séisme imprévisible. A défaut de structure d'accompagnement, une petite agence postale a été à l'époque installée dans l'appartement en RDC d'un immeuble, lui aussi menacé par ces ouvertures intempestives. Et devant ce désastre urbain hérité en partie de la non gestion propre au système des années de plomb, l'équipe communale en visite jeudi dernier dans ce quartier semblait plutôt perplexe et désarmée. La volonté, le dynamisme et l'engagement du nouveau maire, M. Hassam Zineddine, ne peuvent à eux seuls suffir à restaurer ici les normes d'un cadre de vie digne d'une ville enquête d'un meilleur statut face au marché, un muret hideux a été détruit et l'endroit sera dit-on réaménagé en « espace vert un peu plus esthétique » ici et là les travailleurs communaux ont entamé le ramassage des sachets et des détritus en toute sorte qui inondent les deux cités. Les vilaines herbes qui ornent les principaux trottoirs ont été arrachées comme si elles n'allaient pas réapparaître… sans la participation de l'Etat financement d'opérations urbaines de plus grande envergure et l'implication des citoyens dans cette dynamique de rénovation et de leur environnement, rien de concret et de durable ne saurait être réalisé.