Le transport urbain des usagers en bus privés est devenu un réel calvaire au quotidien, au vu et au su de tout le monde, sans que des mesures d'amélioration ne soient prises par les différents responsables en la matière car les prestations laissent à désirer, à plus d'un titre. Aussi, le premier indice de cette situation, c'est la surcharge (plus de passagers debout qu'assis), le second les arrêts prolongés mettant les gens à bout de nerf, le troisième et pour combler la panoplie, le langage de basse classe de certains receveurs. Devant cet étalage de problèmes auxquels subissent les usagers, imaginons un ennui mécanique ou un court circuit et comment tout ce monde peut quitter le bus ? Sans commentaire. A titre indicatif, le parc du transport urbain privé à Sidi-BelAbbès ville compte pas moins d'une quarantaine de bus dont quelques uns sont devenus des sources de pollution par excellence sans oublier l'état lamentable des sièges et l'absence d'hygiène. Ce qui a fait dire un vieux : on nous considère comme du bétail. A ce sujet, il devient impératif la mise en place d'une réglementation rigoureuse dans ce secteur du transport urbain privé livré pour le moment au diktat (le mot n'est pas gratuit) des transporteurs avides de se remplir les poches au détriment des usagers dans l'attente d'une amélioration hypothétique. A Sidi-Bel-Abbès, le secteur du transport urbain privé a besoin d'une thérapie car il est bien malade et on ne guérit pas le cancer avec des cachets d'aspirine et l'exemple est la meilleure des solutions. La réglementation est totalement ignorée par les exploitations et la réplique des receveurs pour les mécontents entassés est la suivante : prenez un taxi. Enfin, depuis la mise en service de l'entreprise publique de transport urbain (ETUB) beaucoup de citoyens se sont dirigés vers celle-ci où les conditions de déplacement, l'accueil, l'hygiène, etc. Devraient servir de modèle aux autres privés, à juste raison, pourvu que cela dure.