La circoncision, un acte chirurgical des plus banals, aurait coûté la vie à un enfant de trois ans à Arzew, apprend-on de source généralement bien informée. Ce type d'intervention, qui était pratiqué dans le temps par le coiffeur analphabète du coin, n'avait généralement aucune suite malheureuse sur les centaines de milliers de garçons l'ayant subi. La circoncision dont il est question, qui a conduit à l'ouverture d'une enquête judiciaire contre un médecin privé, un médecin de l'hôpital d'El Mohgoun et un infirmier. Les trois ont été mis en examen pour erreur médicale, croit-on savoir, après leur audition par le magistrat instructeur du tribunal d'Arzew. L'affaire remonte au 12 mai 2010, un garçon de trois ans a été conduit au cabinet d'un médecin d'Arzew pour être circoncis. Tout s'est passé le plus normalement du monde, assure-t-on. Mais longtemps après avoir été installé dans le domicile de ses parents, l'enfant continuait de saigner de manière inquiétante. Ses parents s'étaient empressés de le porter aux urgences médicochirurgicales de l'hôpital d'El Mohgoun où on devait arrêter l'hémorragie. Ce qui fut fait, assez rapidement, selon notre source, et l'enfant a été ramené chez lui. Mais ce n'était que momentané, car le saignement avait repris et l'enfant vidé de son sang a perdu la vie. Selon le rapport établi par le chef du service de médecine légale confirme : le décès a été provoqué par un épanchement sanguin. A la suite de quoi, une plaine a été déposée conduisant à l'ouverture d'une enquête sur la mort suspecte. On saura que, malheureusement que la petite victime souffrait d'une dangereuse hémophilie, une anomalie qui empêche la coagulation naturelle du sang chez certains individus et qui serait d'ordre congénital. Quoi qu'il en soit, un garçon de trois ans a rendu l'âme suite à une banale circoncision pour des raisons que la justice dévoilera.