Le transport public est un service qui semble être mal géré par certains transporteurs qui se contentent juste de quelques navettes gare pour partir après ailleurs à la recherche d'opportunités plus lucratives, sans la moindre considération aux usagers qui n'ont qu'à attendre sur des quais, livrés à eux- mêmes… ! Finalement, chacun en ce pays tient à faire sa loi aux mépris du reste des lois en vigueur et c'est ainsi que les transporteurs publics, après l'obtention d'une de service d'un itinéraire défini, ont fini presque par n'accorder aucune importance au service public qu'ils assurent et aucune considérations des voyageurs qui les attendent sur les quais. Plusieurs usagers de ces transports ne cessent de se plaindre au siège du journal, de cette conduite irresponsable des gérants de ces cars, qui préfèrent aller ailleurs, au lieu de desservir la ligne qu'ils sont censés suivre. Selon un chiffre qui nous a té communiqué, plus d'un millier de personnes venant uniquement de la régions « ouest » de la wilaya, doivent se rendre tôt la matin en ville, pour des raisons professionnelles ou scolaires ; malheureusement plus de la moitie, ne parvient pas à l'heure et est contrainte d'attendre le passage d'un bus inattendu ou d'un taxi, pour se rendre sur leurs lieux d'exercice. Cette situation pénible, a été maintes fois soulevée au syndicat des transporteurs qui se manifeste de temps à autre à la gare routière, mais, à ce jour, elle n'a pu avoir un écho favorable de la part de ces transporteurs qui continuent d'ignorer les doléances des voyageurs. Pour un plus d'informations sur ce problème épineux, qui touche au transport public, la direction des transports nous appris que le nombre de cars desservant les communes, est plus que suffisant. Ce manque se fait sentir aux heures de pointe en surtout le main, pour les communes de Stidia, Fornaka, Ain Nouissy et El Haciane, malgré la présence de 36 cars (10 à Stidia, 9 à Fornaka, 10 à Aïn-Nouissy et 7 à El Haciane). Les voyageurs rencontrés sur les lieux, en attendant la venue des bus, tiennent un autre langage et dénoncent des pratiques frauduleuses de la part de certains transporteurs publics. Ils préfèrent se rendre ailleurs le matin en sautant sur des occasions avantageuse, dont le transport du personnel vers les zones industrielles cette activité rapporte assez d'argent. Ils ne reprennent le service que vers 10 h du matin, pour tôt le soir, vers 15 heures et repartir chercher le personnel du secteur industriel, d'autres sont encore alléchés par le transport des invités aux fêtes de mariage à l'organisation des excusions et aux départs sur les marchés publics hebdomadaires. Ces activités parallèles sont interdites, conformément à la convention les liant à la direction du transport, ils doivent à priori, satisfaire le service public dont ils sont chargés, mais, hélas, le profit reste dominant pour ces transporteurs privés qui ne respectent presque rien et ne veillent qu'à la multiplication des gains !