Après la saisie récente de 10 kg de drogue à Bouguirat, voilà que la gendarmerie nationale de Mostaganem vient de mettre hors d'état de nuire un autre réseau tout aussi important que le premier, avec la récupération de 50 Kg de kif traité. Apparemment la wilaya de Mostaganem devient de plus en plus la plaque tournante dans la commercialisation et le transit de la drogue en provenance du Maroc via les villes de Maghnia et de Sebdou dans la wilaya de Tlemcen. Au cours de cette semaine, les unités de la gendarmerie nationale, suite à des investigations menées depuis le 14 janvier dernier, et plus précisément après le démantèlement du réseau de trafiquants de drogue le mois écoulé, viennent de mettre la main sur un autre réseau composé de deux personnes, qui sévit dans les wilayas de Sidi-Bel-Abbès, Mostaganem, Relizane et Chlef. Cette affaire, rappelons-le, a fait l'objet de plusieurs investigations, depuis le 14 janvier dernier, où les forces de la gendarmerie nationale ont mis la main sur un réseau composé de quatre personnes originaires de Chlef, Mostaganem et Tlemcen et la récupération de 10 kg de kif traité et 315 g d'héroïne ainsi que la saisie d'un véhicule de type Audi 80 qui servait de moyen de convoyage. C'est à partir de ces arrestations, que les enquêteurs de la gendarmerie nationale ont tissé la toile pour aboutir au démantèlement d'un autre réseau ce lundi, dont les ramifications s'étendaient jusqu'à la localité de Sebdou dans la wilaya de Tlemcen. Ainsi ,sur la base de renseignements confirmés, une extension de l'enquête a été décidée par les autorités compétentes pour investir le terrain dans la région de Sebdou, Makoura et Tlemcen, à partir de laquelle la drogue transite pour approvisionner les wilayas de Mostaganem, Chlef et Relizane, où il a été récupéré une quantité de 50 kg de kif traité et l'arrestation de deux individus répondant aux initiales de B.Dj 34 ans, Dj.K 31 ans résidant tous les deux à Sebdou et la saisie de deux véhicules de marque Chevrolet Spark et Peugeot 404. Les deux mis en cause s'approvisionnaient selon les premiers éléments de l'enquête de chez un certain Abdelkader, de nationalité marocaine.