Un homme qui a marqué l'histoire de l'arbitrage algérien PENSEE C'est le le 17 février 2005, que Hadj Ahmed Dahou a quitté ce monde après une longue maladie, Il a débuté sa carrière au niveau de la ligue de Mostaganem et a gravi les échelons jusqu'a devenir arbitre international, il a aussi été président de la ligue de football, président de l'ESM et membre de la ligue de Boxe. Ce fut un homme exceptionnel et un père modèle pour ses enfants et ses petits enfants. Ses enfants demandent à tous ceux qui l'on connu et côtoyé d'avoir Une pieuse pensée en sa mémoire. « A Allah nous appartenons et à lui nous retournons ». Tes enfants qui ne t'oublieront jamais Carrière sportive M. Hhadj Daho Ahmed est né le 21/03/1929 à Mostaganem, a débuté sa carrière sur les terrains vagues de Tijditt et notamment « Chara ». Une carrière qui s'étend de 1948 à 1975, le doyen des arbitres de Mostaganem a dirigé des rencontres sur l'ensemble du territoire et dans tous les stades algériens, les championnats nationaux, toutes divisions. Il a aussi officié des rencontres sur les continents africains et européens, il a notamment dirigé une demi final de la coupe d'Algérie. Voici quelques rencontres importantes qu'il a dirigé : - CONGO. O GHANA. O - ES SAHEL .2 TUNISIE. 1 - ALGERIE. 1 France. 1 - ALGERIE. O URSS .O La demi finale coupe d'Algérie CRB - CSC,et la premiere rencontre à L'occasion de l'inauguration du stade 5 juillet MCA - NAHD Il a aussi occupé les fonctions de : 1) président de ligue de football de 1978 à 1982 2) président de section football ESM DE 1977 réforme sportive à 1984 3) vice président de ligue de football 1982 à 1990 4) président de ligue de judo Mostaganem période de 1985 à 1995 3) membre de bureau de la ligue de boxe Mostaganem de 1975 à 1977 Voici d'ailleurs un entretien réalisé avec l'un de ses fils, M. Daho Benabdellah Réflexion : pourquoi ce surnom (Tiyou) ? Dahou Benabdellah : cela signifie oncle en espagnol Réflexion : quels ont été ses parrain? Dahou Benabdellah : Hadj Charef Khettab, et Hardy (président de ligue foot Mostaganem) Réflexion : Sa scolarité ? Dahou Benabdellah : Il a atteint la première année scolaire en 1936 à l'école Jean Maire (Tigditt) Réflexion : autant que joueur ? Dahou Benabdellah : Il a joué sur dans les terrains vagues de Mostaganem à l'exemple « chara », avec ses amis et sa génération comme Hadj Med Boukeffa Réflexion : comment a-t-il eu l'idée d'intégrer l'arbitrage ? Dahou Benabdellah : C'est en 1948 que cette idée a germé dans son esprit et cela en dirigeant et en officiant les équipes de son quartier et des localités de la wilaya Réflexion : Dans quels pays, a-t-il officié ? Dahou Benabdellah : Il a fait presque le tour d'Europe avec ses amis, tels que Hadj Med Boukeffa, Hadj Aek Maasacri, Abdelkader Boumziza, Sediki Benziane, Benhamdada Med, Sendid Aek et Remaci Touati. Réflexion : Ses satisfactions et ses trophées ? Dahou Benabdellah : En tant que président de l'ESM, il a remporté une coupe d'Algérie avec les cadets. Dans l'arbitrage, il a connu beaucoup de satisfactions et son nom restera dans l'histoire de l'arbitrage Algérien. Réflexion : Son rôle durant la révolution ? Dahou Benabdellah : Il à participé comme Moussebel avec Hadj Med Baizidi et Bellahouel du douar el hachem sayada, mais n'a jamais demandé de fiche communale. Réflexion : Est ce qu'il a été Co- fondateur du WAM de Mostaganem ? Dahou Benabdellah : Oui, il a été co-fondateur avec MM Kaid Abdellah, Hadj Bennabi et d'autres, la création de l'association du WAM est intervenue sur ordre politique du MTLD pour faire face à l'ISM, qui était un club colonial). Les dirigeants cités ci-dessus ont pris acte de cet ordre pour créer le WAM en 1945. Réflexion : Un dernier mot sur votre défunt père ? Dahou Benabdellah : il a été longtemps le pilier de la famille, il avait une certaine sagesse et a toujours su prodiguer les bons conseilles à nous ses enfants mais aussi des gens de l'entourage. Son neveu Daho Karim, a marché sur ses traces et a décroché le badge d'arbitre international, Dahou Abou Bakr Seddik et Hadj Brahim, en ont fait de même et ont perpétué la tradition. Le défunt à l'instar de ses collègues, a décroché son badge en 1970, avec la génération des Khellifi Ahmed, Aouissi Ahmed , Benghezal Med et Bencheriet Med. Malgré tout ce qu'il a fait pour le sport en général et l'arbitrage en particulier, il a jamais été distingué par les responsables de l'époque que cela soit au niveau local ou national, personne n'a songé à organiser son jubilé et c'était la moindre des reconnaissances pour lui et pour son parcours exemplaire. Normalement, il y a un projet d'une école d'arbitrage qui devra porter son nom au niveau de Mostaganem. Nous tenons aussi à remercier le journal « Réflexion » d'avoir pensé à lui et aussi à tous les autres sportifs.