C'est aujourd'hui, lundi 31 juillet, que l'opération des inscriptions des nouveaux bacheliers prend fin à Sétif à l'instar des différents centres universitaires du pays. 11 000 nouveaux inscrits sont attendus dans les 6 facultés de près de 45 000 étudiants que compte l'université de Sétif avec ses trois pôles pour l'année 2006-2007. Jusqu'à la journée d'hier, l'opération, qui dure 20 minutes en accueillant le futur étudiant à un guichet unique pour la finalisation de la procédure, a atteint le taux de 60%, selon les déclarations du recteur qui signale au passage la réussite de la procédure marquée par le faible pourcentage des recours qui s'est avéré pour cette année « insignifiant ». Cela relève d'après lui de l'efficacité du système d'inscription on line à sa deuxième expérience à Sétif. Certes, les préinscriptions au niveau de l'université Ferhat Abbas de Sétif ont été lancées le 12 juillet contrairement à la date du 3 juillet avancée initialement en raison des retards accusés par la délivrance de l'attestation du baccalauréat mais aussi à cause de la défaillance du système Internet installé au campus universitaire. L'urgence de l'opération nationale étant de répondre à la politique dictée par le ministère de l'Enseignement supérieur basée sur les inscriptions à distance et l'engagement de recours en cas de non-satisfaction, dans le but aussi d'assurer la transparence et la performance de l'opération. Sétif, qui se prépare à accueillir près du quart de la capacité globale d'accueil, une performance qui la place en deuxième position nationale après Alger, selon les spécialistes, propose cette année 4 000 nouvelles places pédagogiques en plus des 5 000 places libérées par les étudiants sortants. Outre cela, l'année 2007 sera marquée par la livraison du nouveau bâti du 3ème pôle El Bez représenté par la faculté des lettres et sciences humaines et celle des sciences. Cependant, pour le recteur Chakib Arslane Baki, le problème majeur à Sétif réside au niveau de l'encadrement scientifique de qualité, un facteur demeuré insurmontable durant de longues années. Pour ce faire, nous déclare-t-il, une politique de partenariat avec les autres universités du pays s'impose à partir de cette année dans le but de combler un retard ô combien révélateur pour une université qui regroupe une population de près de 45 000 étudiants. « L'importance de l'université est mesurée en rapport de son produit », semble marquer le maître mot avant l'entame de l'année universitaire 2006-2007 sous de bons auspices. A. B.