La Bibliothèque nationale d'Algérie (BN) à Alger abritera, les 7 et 8 mars, le colloque Abdelhamid Benzine avec comme thème « Art et engagement ». Et cela, à l'initiative des amis de Abdelhamid Benzine, la BN et la librairie El Ijtihad. Nombreux universitaires et hommes de culture seront présents, à l'exemple de l'écrivain Ahmed Akkache, Nadira Laggoune, enseignante à l'Ecole nationale supérieure des beaux-arts d'Alger, le cinéaste Jean-Pierre Lledo, la présidente de l'Association tunisienne d'esthétique et de poétique et universitaire Rachida. Ils animeront des communications sur les différentes facettes d'expression culturelle, entre autres, le film documentaire, la littérature, l'esthétique et la musique. Notons que Abdelhamid Benzine est né en 1926 à Ath Ouarthilan, à Sétif. Elève au collège Eugène Albertini à Sétif de 1938 à 1945, il exerce différents métiers : receveur de car, aide-comptable, ouvrier dans le secteur du bâtiment pour ensuite se convertir en syndicaliste puis journaliste. Etudiant à la Zitouna (Tunisie) de 1947 au début 1948, il adhère au PPA. Responsable de la CGT à Paris, il intègre le Parti communiste algérien (PCA) en 1953. Il rejoint le FLN en 1955 et devient commissaire politique avant de prendre le maquis en 1956 à Sebdou. En novembre de la même année, lors d'un accrochage avec les forces coloniales, il est arrêté et condamné par le tribunal d'Oran à 20 ans de travaux forcés. En juillet 1962, il reprend ses activités au PCA et de rédacteur en chef à Alger républicain. Après le coup d'Etat du 19 juin 1965 du colonel Houari Boumediène, il intègre l'Organisation de la résistance populaire (ORP). Organisation qui s'oppose au pronunciamiento en question et où activent, entre autres, Mohamed Harbi, Hocine Zehouane et Bachir Hadj Ali. Il devient en 1966 membre du bureau politique du Parti de l'avant-garde socialiste (PAGS) clandestin. Abdelhamid Benzine est auteur de plusieurs ouvrages, parmi eux La Montagne de la plaine (1980) et Lambèse (1990). Il meurt en mars 2003 à Koléa. Amnay idir