Un entrepreneur, ayant achevé avant terme le projet des 50 logements sociaux faisant partie de l'important programme de Hammam Soukhna, chef-lieu de daïra situé à 46 km de Sétif, n'a pas été payé en guise de gratification. La régularisation des situations, réceptionnées le 15 novembre 2006, est renvoyée à une date ultérieure. L'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) de Sétif ne donne aucune suite aux factures déposées depuis janvier de l'année en cours. L'organisme, qui affiche un silence radio à l'égard de la dette s'élevant à 4 522 101,60 DA, met en péril la situation financière de l'entrepreneur qui s'est rapproché de la presse comme ultime recours, d'autant qu'il a puisé toutes les voies de recours. « En guise d'encouragements pour le respect des délais de réalisation, le directeur de l'OPGI n'a non seulement notifié aucun rejet, mais a refusé, ces derniers temps, de me recevoir. Je sollicite ces colonnes pour alerter le wali qui fait de la question du logement son cheval de bataille et pour mettre, le cas échéant, un terme à ces entraves bureaucratiques qui découragent les bonnes volontés impliquées dans l'ambitieux projet des 25 000 logements, lancé par les pouvoirs publics », souligne, non sans amertume, l'entrepreneur qui attend l'intervention du chef de l'exécutif de la wilaya. Contacté pour connaître sa position sur le problème, le directeur dit en substance : « L'entreprise en question a effectivement réalisé le projet dans les délais. Mais c'est par manque d'argent que les situations précitées n'ont pas été régularisées. Le problème sera réglé ces jours-ci. » Kamel Beniaiche El Watan