Biographie Il ne s'agit pas de l'illustre écrivain Mohamed Dib. Il n'est pas l'auteur de la trilogie algérienne. Il agit cependant dans un autre domaine, n'étant pas aussi loin de l'amour de la phrase ou de la beauté des lettres et des arts : Les techniques de l'administration. Certes il est né dans un pays qui contient également Tlemcen ; la grande Algérie. DIB Mohamed, le sétifien est né à Sétif en 1955 et y vit. L'école Allam Mansour, dépendant du groupement scolaire ex-écoles laïques, fut pour lui, le premier palier d'apprentissage. A cette époque là, il ne savait pas que quelques années plutard il allait s'asseoir sur les bancs d'une prestigieuse école nationale à vocation continentale, véritable pépinière des cadres nationaux et étrangers. L'ENA à Hydra. Le jeune Mohamed, tout en continuant dans un sérieux juvénile apparent dans son quartier natal, à Pierre gaillet, actuellement Hay el Moustakbel ( l'avenir) ira fréquenter le lycée légendaire Mohamed Kérouani ex- Eugène Albertini pour en obtenir son baccalauréat en 1976 A cet age où l'insouciance touchait à tout, Mohamed opta, dans l'unique souci de poursuivre ses études ; pour se présenter en compagnie d'un trio d'amis au concours qu'organisait l'Ecole Nationale d'Administration. Quitter son quartier, laisser l'ombrage des platanes de l'avenue Deluca, il était pris tel un otage entre les serres d'un terrible choix : Sétif et son amour, Alger et son épanouissement. Le défi fut tel, que la raison caractérisant déjà le jeune Mohamed finissait par vaincre toutes ses appréhensions. Il alla à Alger et après quatre années d'études, de stages, de recherches studieuses et aussi de rêveries sur le chemin de la Madeleine d'Hydra, il revint, lui l'étudiant peu insoucieux, comme fonctionnaire stagiaire couronné d'un diplôme dans la filière « Economie et Finances ». Plusieurs de ses amis étudiants d'alors ont connu des ascensions resplendissantes. Il en compte parmi eux, des ministres, des walis, des ambassadeurs, des consuls et tout un panel de cadres supérieurs de l'Etat. En 1982, Dib ; accomplit son service national en sa qualité d'appelé. Là, son sentiment de servir son pays s'est davantage aiguisé. Dans son unité, il fredonnait officier réserviste qu'il était tous les refrains du répertoire mélodieux de la chanson nationaliste. Cette action lui sera, tout le long de sa vie, comme une source de mélomanie laquelle finira par le pousser à créer et présider une association culturelle à coloration musicale « Nassim el hidhab » Ceci n'est fait que récemment .2006 Dans son parcours professionnel, Dib Mohamed ben Douadi a sillonné bon nombre de contrées. Il exerça ses fonctions dans les wilayate de M'sila, Skikda, Oum-el-bouaghi, BBA, Sétif et enfin Tébessa. Il occupa de cet fait d'innombrables postes de responsabilité à des échelons variés. De chef de cabinet de wilaya, chef de division, à chef de daïra pour terminer directeur de la réglementation (DRAG) à Tébessa de 1996 à 2000. Cet arrêt subit de carrière fut un acte volontaire. Confronté à des aléas irrésistibles d'ordre personnel, voire de fatalité, Mohamed en perdant son épouse croyait perdre en elle la vie et tout ce qui en découle. C'est encore une fois la raison qui le poussait à mieux se concentrer pour mûrir raisonnablement sa décision finale à l'égard de la propension de sa carrière administrative. La raison qui en fait s'avère être tout son dynamisme aidant ; Il décida en toute connaissance de causes de prendre sa « retraite ». Il justifiait cette décision par le désir ardent de pouvoir enfin se consacrer entièrement à sa propre famille et tenter un peu soit-il penser à couler des jours paisibles avec les siens » Sétif est pour Dib Mohamed, ce qu'est une œuvre pour un maître. Il l'adore, il la chérit. Il conçoit que la ville des martyrs, du 08 mai 1945, des gloires et de la légende doit avoir un statut privilégié. Il espère fédérer toutes les bonnes volontés à mieux hisser l'antique Sitifis. De par sa connaissance profonde des aspects liés à la gestion des collectivités locales, eu égard à son pragmatisme avéré dans le diagnostic des situations communales, Dib tend à avec toute l'énergie qui l'anime à apporter sa modeste contribution au développement et à l'épanouissement de la ville qui l'a vu naître. Homme de terrain, Mohamed est également un homme de dossiers. Il avait durant sa carrière toute la vitalité et l'ingénierie didactique à initier, concevoir et traiter bon nombre d'études et de réflexions relatives aux "Finances et fiscalité municipales" "les instruments de gestion de la ville : la rationalisation des moyens" … C'est là un fragment d'une vie d'un cadre qui a voulu se mettre dans la course vers la municipalité de sétif. Sans conquérir personne, il voudrait convaincre au lieu de vaincre. L'élection pour lui n'est pas synonyme de guerre ou de bataille. C'est une adhésion, un choix et un engagement. Dib Mohamed est remarié et père de trois enfants.