nnoncées par les autorités locales de la wilaya de Sétif depuis plusieurs mois, voire plus de trois années, les opérations d'amélioration urbaine dans les différentes cités de la wilaya semblent faire du sur place. En effet, hormis les opérations qui ont touché le ravalement des façades des bâtiments, la peinture et l'étanchéité dans certaines cités, les habitants souffrent encore de la détérioration de leur cadre de vie. Une petite virée dans les différents quartiers et cités de la ville de Sétif, d'El-Eulma, de Aïn Oulmène, de Bougaâ ou de Aïn Kébira, laissera apparaître la déliquescence de la cité : routes défoncées, trottoirs inexistants, éclairage public absent, sans parler des espaces verts, des aires de jeux et autres commodités urbaines. La ville de Sétif, jadis connue pour la propreté de ses rues et où il faisait bon vivre, est devenue un véritable dépotoir. Elus, responsables et citoyens se rejettent la balle, au grand dam des citoyens qui sont obligés de prendre leur mal en patience, en attendant des jours meilleurs où leurs problèmes seront bien pris en charge. Les travaux d'amélioration urbaine confiés aux entreprises privées s'éternisent et il semblerait que ces dernières n'obéissent à aucune loi. Les travaux sont à l'arrêt. Comme exemple, nous avançons celui de la cités des 1006-Logements dont les chantiers sont abandonnés depuis plusieurs mois. Les habitants de ladite cité s'interrogent sur le mutisme des services concernés par ces opérations payées à coups de milliards par la taxe sur l'habitation qui figure sur les factures de la Sonelgaz. Les habitants de la cité, à l'instar de leurs concitoyens dans toutes les cités de l'antique Sitifis, attendent l'intervention énergique du premier responsable au niveau de la wilaya pour mettre fin à cette situation qui perdure.