Constat n Le cadre de vie dans la ville des roses connaît une profonde dégradation urbaine qui a pris des proportions alarmantes sur le plan de la sauvegarde des espaces verts, de l'environnement et de la santé publique. Afin d'endiguer ce calvaire quotidien, une enveloppe de 1 354 millions de dinars a été consacrée aux opérations d'amélioration urbaine dans cette wilaya, a indiqué un responsable de la direction de l'urbanisme. Ces opérations, qui portent sur l'amélioration de l'environnement bâti, par la rénovation et la réfection des voies d'accès aux cités ainsi que par la création d'espaces verts et d'aires de jeux et de détente, ont ciblé plus d'une vingtaine de cités et de sites, a-t-il tenu à ajouter. Par ailleurs, la réhabilitation des voiries, de l'éclairage public ainsi que le ravalement des façades sont également prévus dans le cadre de ces opérations dont l'objectif est de mettre fin à la prolifération de cités dortoirs. En effet, l'ampleur prise par ce phénomène, notamment au chef-lieu de wilaya, a profondément bouleversé le paysage urbain et dégradé le cadre de vie de la ville des Roses. Incontestablement, la ville de Blida a connu, au cours de ces dix dernières années, une profonde mutation urbaine, celle-ci a pris des proportions alarmantes sur le plan de la sauvegarde des espaces verts, de l'environnement et de la santé publique, ont estimé des urbanistes. Conçus pour répondre exclusivement à des impératifs socio-économiques urgents, ces ensembles urbains «ont été réalisés selon des instruments d'urbanisme qui n'accordent que peu d'intérêt aux aspects autant esthétiques qu'écologiques », affirme un autre responsable de la Direction de l'urbanisme. Malades de leur environnement, les cités d'habitation à Blida sont confrontées à de sérieux problèmes d'hygiène et de salubrité publiques que les services concernés ont du mal à prendre en charge. Cette situation est aggravée d'ailleurs par l'absence de toute notion de civisme chez bon nombre de résidents de ces cités. Pour sa part, le chef de l'exécutif n'a pas manqué de sensibiliser les citoyens rencontrés sur place sur l'opportunité des différents actes d'urbanisme et surtout faire valoir la présence de l'autorité de l'Etat pour maîtriser le phénomène des constructions illicites. Les visites d'inspection inopinées sur le terrain lui ont permis également de dévoiler «l'implication indirecte» des services publics concernés qui, par leur «immobilisme», ont encouragé le citoyen à bâtir «illicitement».