e directeur de wilaya de la santé, M. Rédha Lehtiet, a animé un point de presse la semaine dernière durant lequel il a annoncé qu'une enveloppe de plus de 4 milliards de dinars (4 246 355 000,00 DA exactement) est consacrée à 27 projets en cours de réalisation sur les 39 que compte son secteur. En matière d'équipement, contrairement à ce qui est dit çà et là, toutes ces infrastructures d'envergure seront dotées du matériel nécessaire à leur bon fonctionnement. Le CAC qui ouvrira ses portes en mars 2009, à l'instar de la gériatrie et du centre de toxicomanie, a bénéficié d'un montant de 57 milliards de centimes pour ses différents équipements. Il rassure aussi dans ce contexte qu'en plus des trois scanners déjà acquis pour les établissements publics hospitaliers de Bougaâ, Aïn Oulmane et Aïn Kebira, celui du CHU Saâdna-Abdennour et l'IRM seront bientôt réceptionnés. Interrogé sur l'infrastructure « Mère et enfant », située à Kaâboub (sortie nord de la ville) et qui constitue le point noir du secteur, à cause des innombrables problèmes et de la pression vécue au quotidien par le personnel et par les patients, le directeur a reconnu que « la situation dans cet établissement est devenue ingérable ». Elle nécessite un traitement de choc. Il dit avoir transmis deux propositions à la tutelle à ce sujet. La première consiste à inscrire un projet pour une véritable infrastructure de pédiatrie de 240 lits, la seconde consiste en la reconversion de l'hôpital de gériatrie en un hôpital de pédiatrie. Le lancement de plusieurs structures de gériatrie dans les différentes structures hospitalières existantes conduirait à un désengorgement de la structure de Kaâboub, fait savoir M. Lehtiet. Concernant la dernière épidémie de glomérulonéphrite aiguë qui a sévi, le Dr Lehtiet a déclaré qu'elle a été correctement prise en charge, affirmant qu'après avoir enregistré 43 cas, il n'y a plus aucune hospitalisation depuis plus de 12 jours. A la question concernant l'équivalence du diplôme qui pose problème pour les techniciens sortant de l'école paramédicale Ibn Sina (école privée conventionnée avec la wilaya en matière de formation) et qui ne sont pris en charge que dans le cadre de l'emploi des jeunes, le conférencier dit que ce problème relève de la fonction publique et que, selon ses informations, il est en voie de règlement. Concernant la prise en charge des personnes atteintes d'une perte d'audition sévère et profonde, le directeur de la santé annonce l'arrivée prochaine et certaine d'un éminent professeur exerçant actuellement à Annaba pour ouvrir un service au CHU central. Il ajoute par ailleurs qu'une importante opération d'investissement dans le cadre du CALPI, au profit des investisseurs privés, est ouverte. Elle consiste à réaliser sur le plateau d'El-Bez un complexe « Mère et enfant », un centre d'hémodialyse, une école paramédicale, une clinique « cou et œil » et un centre d'exploration cardiovasculaire pour compléter la carte sanitaire. Rappelons que la wilaya se Sétif dispose de dix hôpitaux totalisant 2 289 lits dont le CHU Saâdna-Abdennour, 62 polycliniques, 215 salles de soins et 27 maternités rurales. Toutes ces infrastructures médicales et hospitalières sont encadrées par 189 médecins spécialisés, 436 médecins généralistes, 118 chirurgiens dentistes, 10 pharmaciens et 2 960 paramédicaux. D. G.