es étudiants demandaient l'intervention du 1er responsable pour résoudre la situation dans laquelle ils pataugent depuis le début de l'année. En effet, ces étudiants, qui résidaient à la cité universitaire des 1000 lits de la cité Tlidjen, ont reçu avec colère la décision de leur transfert vers la cité Lamine Debaghine, située au niveau du pôle universitaire d'El Bez. La décision de l'ONOU n'a pas été du goût des étudiants et ces derniers ont marqué leur désapprobation par diverses actions de protestation, sit-in, marche, grève… Les autorités universitaires et de wilaya n'auraient pas intervenu, selon les étudiants, pour régler ce problème. Ainsi, ils ont passé le mois de Ramadhan dans les restos de « la rahma », ils passent leurs journées et leurs nuits dans le froid et l'obscurité. Le personnel d'entretien et de sécurité a été éloigné de la cité et ce sont les futurs médecins qui s'occupent de nettoyer les toilettes et d'assurer la sécurité des lieux. Le 1er responsable des œuvres universitaires aurait, toujours selon les étudiants protestataires, refusé tout dialogue avec les étudiants récalcitrants. Il les aurait même traités avec mépris et refusé tout compromis. Contacté, M. Aït Ameur, a assuré que l'ONOU n'a agi que pour appliquer les décisions de la tutelle dans l'objectif de rapprocher l'étudiant de son site d'études. Après l'étude d'une commission de wilaya, il a été décidé de transférer les étudiants en médecine en phase théorique vers El Bez, tout à côté de la faculté de médecine, pour les internes qui pratiquent, ils seront installés à la cité Boukhrissa, pour les étudiants de sexe masculin, vers la cité du 24 avril, pour les étudiants du sexe féminin. Il ne peut exister de cité spécifique pour chaque branche de formation, une cité spéciale serait un idéal. « L'office assure les prestations de base aux étudiants, mais les étudiants n'ont pas à imposer un choix de structures. Nous hébergeons plus de 22 000 étudiants dans 11 cités et un groupe de jeunes étudiants en médecine empêche quelque 1400 étudiantes du département de sociologie de se rapprocher de leur institut. Ils squattent une cité qui ne leur appartient pas et ils veulent créer des cités pour « l'élite », c'est inconcevable. J'ai tout fait pour que le dialogue aboutisse dans le cadre de la loi, mais eux refusent d'appliquer même une décision de la chambre administrative. J'ai été séquestré de 9h 30 à 17h 30 par ces médecins. Je l'affirme, il faudra qu'ils se plient à la réglementation », dira le directeur de l'Onou. La situation empire et une solution doit être vite trouvée, chacun doit y mettre du sien et ainsi cette affaire connaîtra peut-être son dénouement au final.