La dégradation naturelle d'un sachet en plastique met 400 ans selon les spécialistes. Le décret exécutif n° 04-210 du 28 juillet 2004 définissant « les modalités de détermination des caractéristiques techniques des emballages destinés à contenir directement des produits alimentaires ou des objets destinés à être manipulés par des enfants » se semble point préoccuper ceux qui ont la charge de le mettre en œuvre, pire, la recrudescence outrageante et généralisée de l'emploi de cet emballage est repartie de plus belle et rien n'arrête et n'inquiète plus ni les producteurs ni les distributeurs. Les marchés sont inondés de cet emballage nocif pour la santé et le citoyen pris au piège, ne sait plus à quel saint se vouer et ne comprend plus pourquoi aller acheter encore à l'étranger des quotas de vaccins extrêmement couteux pour lutter contre la fièvre porcine lorsque l'on est incapable de se débarrasser de simples sachets en plastique noir. C'est dire que les lois votées à l'assemblée nationale n'existent que pour êtres mises aux placards ou pour être foulées aux pieds. Un effet de mode par rapport aux nations avancées quoi ? Pour bannir l'emploi de ce produit réalisé à base de polyéthylène, les Européens, eux l'ont rendu payant en proposant par ailleurs un produit de substitution similaire propre à l'emballage alimentaire fait à base d'amidon de maïs, bio dégradable. Si vous parvenez du coté de Ain Oulmene, dites vous que vos yeux ne vous ont pas trempés pour voir des mirages. C'est réellement des champs de plastique que vous voyez à la place de champs de blés. A coté des autres secteurs de la wilaya très actifs, celui de l'environnement lui, ronronne depuis de nombreuses années pour manquer d'imaginations et d'actions sauf à assoir l'impôt sur la pollution qui ne sert à rien ! Vive le soleil qui, heureusement veuille sur nous et détruit presque tout. Dans le monde, il y a des plastics ! Aie, aie, aie chanterait Jacques Dutronc. Et la vie continue