e chêne-liège, connu pour son imperméabilité, est actuellement exploité anarchiquement par les bandes spécialisées pour confectionner des panneaux d'isolant thermique et pour le bourrage des cloisons. Toutefois, les habitants de la région de Aït Tizi ou de passage utilisaient le chêne-liège pour la fabrication traditionnelle du charbon. Son bois est préféré pour le chauffage car s'enflammant plus rapidement que le chêne zen. Une charge de tracteur coûte 6000 DA et chaque ménage en consomme en moyenne deux par saison. Ce qui fait dire que le chêne-liège est menacé de disparition par l'homme en raison de l'exploitation illicite, effrénée et sans technicité. D'autre part, la mafia de ce produit profite de la situation et la récolte est vendue sur place en pleine forêt à plus de 6000 dinars le stère. Il est acheté par des revendeurs venant de plusieurs wilayas. Selon, un ancien agent des forêts, les textes réglementaires régissant le secteur, notamment la loi 84-12 du 24 juin 1984, ont laissé la porte ouverte aux pratiques délictueuses. Les voleurs de liège, lorsqu'ils se font appréhender, s'en sortent souvent avec des amendes de quelques centaines de dinars seulement, et cela n'a aucune commune mesure avec les dégâts occasionnés à la forêt.