Revenant aux sujets qui fâchent, Chadli Bendjedid réfute les propos qui lui ont été attribués et refuse les amalgames, estimant que sa position sur l'amazighité est très claire. « Qu'y a-t-il de nouveau dans ma déclaration disant que l'Algérie est amazighe et qu'elle a été arabisée par l'Islam ? Je suis un amazigh que l'Islam a arabisé, et je reste sur cette position » Avec cette déclaration faite au quotidien national le 6 octobre dernier, l'ancien président de la république a pris tout le monde de cours et remet les pendules à l'heure .Lui qui nous a habitué à un silence presque total et qui s'était muré dans une réserve absolue depuis son départ, s'est manifesté avec une surprenante sortie médiatique. « Je suis un amazigh que l'Islam a arabisé » C'est ce qu'a réitéré l'ancien président de la république âgé aujourd'hui de 91 ans. C'est un démenti ferme et sans équivoque de la paternité des propos et de l'ensemble des sujets abordés dans l'interview dont celui relatif aux événements du 5 octobre 1988, à l'amizighité et autres rapportés par certains journaux à propos d'un entretient que Bendjedid aurait eu avec des chercheurs japonais intéressés par la question algérienne à propos de la question de l'identité et de l'amaziguité. Ces propos rappelant le ont été rapportés dans une revue scientifique japonaise, The Journal of Sophia Asian Studies (N°27) et repris par des journaux algériens. « Je connais très bien les parties qui ont répercuté ces informations, je connais aussi leurs objectifs et leur hostilité envers ma personne, et cela ne date pas d'hier », a-t-il déclaré en s'étonnant du « subit intérêt ». L'observateur aura remarqué ces derniers temps l'emballement de la machine de l'écriture et de l'évocation de l'histoire de l'Algérie. On aborde plus facilement et sans complexe tous les sujets de notre histoire dans toute sa composante. A vos plumes !Sétif info serait heureux de publier vos contributions pour expliquer et comprendre ces cheminements qui taraudent et tourmentent plus d'un ; à propos de notre passé.