« Un cheval ! Un cheval ! Mon royaume pour un cheval ! » Disait Shakespeare dans Richard III. Dans l'équitation des temps modernes, on peut ajouter, sans risquer de choquer, le moins du monde, qui que ce soit « et de la femme. » On le constate de plus en plus sur les carrières algériennes. C'est le cas de notre jeune cavalière Aouabdia Anaïs, ne tenant probablement plus à jouer à la poupée, s'inscrit à l'âge de Sept ans au centre équestre « El Firma Club » de Sétif. Comme beaucoup de ses petites camarades, Anaïs espère qu'un jour, elle serait une cavalière à part entière. Au début de l'aventure, c'est le côté festif qui l'emporte dans le choix de l'enfant. Le cheval n'est pas seulement l'ami de l'homme et de la femme, il est aussi, et surtout, le compagnon préféré des enfants. Et Anaïs ne dérogera pas, pour ainsi dire, à cette règle bien établie dans le cœur des tout petits. Dès ses débuts dans le sport équestre, Anaïs ne ratera aucune leçon. L'équitation est désormais sa discipline sportive préférée. Tarek Mostfai, son premier moniteur, lui a appris les bases de l'équitation en la faisant tourner à la longe en cercle tout en l'obligeant à trotter sans étrier durant plusieurs minutes. Exercice très éprouvant pour les débutants. En compagnie de son inséparable monture, devenue un compagnon de jeu adoré, Anaïs se rend deux fois par semaine au club. Malgré son jeune âge, et en suivant assidûment toutes les leçons d'équitation, la gamine progresse lentement mais sûrement. Elle continue de monter à cheval régulièrement tout en faisant ses devoirs. Avec une bonne moyenne générale à l'école, elle parvient à concilier, ce qui n'est pas évident pour tout le monde, scolarité et sport. Douée comme elle est, fermement déterminée aussi, elle est prête à franchir tous les obstacles pour assouvir sa passion de l'équitation. D'ailleurs, pour son avenir, tout est tracé. Anaïs espère bien devenir docteur vétérinaire ou bien policière, mais sur cheval.