Décidément la démission officielle du président de l'Entente de Sétif, Serrar Abdelhakim a provoqué un état d'alerte un peu partout et a fait la « une » de la presse nationale et internationale en le qualifiant de fait « d'hiver » du football ces temps-ci. En effet, la presse écrite nationale a rapporté l'événement sur les manchettes des « une », du même pour les journaux français et ceux des pays arabes. Liberté mentionne « Alors qu'on attendait un revirement de sa part, Serrar a maintenu sa position… en pleurant devant toute l'assistance. » « Devant une telle impasse qui risque de faire très mal au club phare de la capitale des Hauts-Plateaux, les présents ont constitué un comité de sages devant tout entreprendre pour convaincre Serrar à revenir à de meilleurs sentiments. » écrit El Watan. Pour le Buteur, le journaliste assure que « Si Serrar a décidé de ce recul, c'est en fait pour bien rebondir à un poste plus revalorisant que celui qu'il occupe actuellement. Lequel ? Celui de président de la FAF. Le Courrier d'Algérie qualifie la décision de Serrar d'historique, « Hakoum a finalement mis sa menace à exécution. » Echourouk évoque les raisons qui ont poussé Serrar à jeter l'éponge en titrant « C'est trop, je ne peux plus continuer ! » El khabar de son côté rapporte : « Abdelhakim Serrar annonce sa démission et déclare : ‘Je ne peux plus supporter la pression' ». Les journaux étrangers ont abordé le même sujet par des commentaires divergents. L'équipe, Le Monde, Enahar, Echebka, Al Ahram, la Presse, El Maghrib et bien d'autres titres ont annoncé la démission du président d'un grand club algérien. Les chaines de TV comme Canal Maghreb, El Arabiya, Al jazeera, Sport plus, Nile TV, Hanibal, Nesma, Maroc sport…ont accordé une importante plage horaire dans leurs programmations successives à la démission de Serrar. Les interviews et les interventions entendues par les spécialistes du domaine se sont déferlées et ont pris la part du lion des différents plateaux ornées d'analyses justes sur le sujet. Ainsi, la démission de Serrar, continue à faire couler beaucoup d'ancre et de salive un peu partout dans le monde footballistique.