Abdallah Djaballah, fondateur du mouvement Ennahda, a évoqué le "renouveau islamique" en lançant vendredi à Alger devant 5000 personnes les travaux du congrès constitutif de son nouveau parti, le Front pour la Justice et le Développement (FJD). Le FJD fait partie des 17 nouvelles organisations politiques autorisées à tenir leurs congrès constitutifs alors que des élections législatives ont été fixées au 10 mai prochain et que le nombre de députés va passer de 389 à 462. Le président du FJD a indiqué, dans son allocution d'ouverture du congrès constitutif du parti, que son parti soutenait tout effort en faveur "d'une véritable démarche démocratique" basée sur "un réel équilibre" et la séparation des trois pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire) et ce, à la faveur du prochain amendement constitutionnel, a-t-il précisé. Djaballah a estimé que le FJD à l'instar des autres partis en constitution ne "disposent pas d'assez de temps" pour se préparer aux prochaines législatives prévues le 10 mai prochain, les délais étant, selon lui, "courts". M. Djaballah.M. Djaballah a, par ailleurs, appelé à "achever" les dispositions de la réconciliation nationale" afin de remédier au sentiment d'injustice et de marginalisation d'une frange importante de la société algérienne dans le but de consacrer le rétablissement de la paix et de la sécurité dans le pays", a-t-il dit. Aux plans régional et international, M. Djaballah a prôné "l'activation" des dispositifs de l'Union pour la Maghreb Arabe (UMA) au service des peuples de la région. Il a également exprimé le soutien de son parti aux révolutions arabes contre ce qu'il a qualifié de "régimes despotiques".