A la cité dites des 1006 logements (Cité Merrouche Kaddour) à Sétif, nous constatons, depuis quelques temps, des jeunes prendre d'heureuses initiatives, inaccoutumées, pour changer l'environnement dans lequel ils vivent. Qui pour nettoyer les « espaces verts » des détritus qui s'amoncellent, qui pour planter des arbres, qui pour ériger des clôtures. Au début, personne n'avait cru qu'une telle action allait se poursuivre ou réussir, mais à voir l'obstination et la vitalité de chacun dans sa tâche, ils sont arrivés, quelques mois plus tard, au résultat que nous observons sur la photo. C'est-à-dire un espace clôturé, propre, planté d'arbres et de fleurs où il fait bon de s'y installer en ces jours de l'été Sétifien. Cet acte volontaire, dont il a fallu de la volonté et une cotisation pour l'achat du nécessaire, est à encourager car, il a fait revivre aux habitants de la cité l'espoir que l'on croyait perdu. Il reste encore quelques espaces de quelques autres immeubles que les autres jeunes doivent prendre en charge pour rendre leur cité un exemple à suivre. Il reste encore que certains habitants doivent respecter ce travail et ne pas frustrer ces jeunes, en faisant l'effort de jeter leurs ordures dans les endroits réservés. La mairie est sollicitée pour enlever les tas de détritus solides dégagés du nettoyage. Cela sera ainsi la 7ème fois. La ville cumule dans plusieurs endroits un niveau de dégradation environnementale telle qu'il n'est plus possible que les choses contenues. Les citoyens ont une part de responsabilité dans cette dégradation, mais aussi les pouvoirs publics qui n'arrivent toujours pas à suivre, à contrôler et à réprimer les dépassements de façon continue. Il n'y a qu'à voir la cité Lehchama ou des trottoirs sont devenus des aires de stockage de bois déversés par des camions de gros tonnages. Pendant que certains font des efforts pour améliorer le cadre de vie, d'autres font des affaires en dégradant l'environnement. Triste situation ! Enfin, disons bravo à ces jeunes et que leur exemple soit suivi.