La population de Sétif n'en peut plus. Le manque de ce liquide vital depuis un mois dans les robinets commence à susciter la colère des citoyens en particulier en cette période de canicule et de Ramadan. Il s'agit d'un autre calvaire qui s'ajoute après celui des coupures d'électricité. Cette situation génère une atmosphère de panique chez les citoyens qui se rabattent sur les "fardeaux" d'eau minérale ou autours des sources non-contrôlées mises gratuitement par certains résidents. D'autres préfèrent acheter une citerne de 3000 litres contre une somme allant de 800 a 1200 DA. A cet effet, les médecins déconseillent la consommation de l'eau des sources de rues et des citernes. Ainsi, les canalisations des égouts de la ville peuvent facilement contaminer un puits creusé à proximité en plein centre ville. Selon eux, ces sources non-contrôlées seraient à l'origine de plusieurs pathologies comme la typhoïde. La célèbre chanson « dja el ma noudh t3amar » qui a pour sens « l'eau est arrivée, levez-vous pour remplir les bidons » voit son retour. En attendant, chantons ....