Ayant certainement tiré son dernier coup de baroud d'honneur en obtenant de nombreuses concessions ,dont son implantation à Tlelat-Oran ,pas loin du grand site de Tanger au Maroc ,pour un meilleur approvisionnement en pièces à monter et à un coup réduit, les dernières tentatives demandant une exclusivité de cinq ans ont échoué .Elle ont failli saborder le projet à la suite de la signification d'une fin de non recevoir du gouvernement algérien .La ministre du commerce Française était certainement à Alger à la rescousse pour débloquer la situation et ne pas pénaliser la suite des projets de partenariats et de la coopération envisagés pour une France et une grande partie de l'Europe en crise. « Nous négocions et j'espère que bientôt nous allons pouvoir finalement concrétiser. Nous communiquons sur décision. Pour l'instant, on n'en n'est pas là, mais ça progresse bien”. S'exprimant en marge du lancement d'une nouvelle gamme de voitures Renault à la veille de l'ouverture du Salon de l'automobile à Paris, le PDG du groupe automobile français Renault, Carlos Ghosn, a indiqué ce jeudi à Paris assurant de l'ouverture “prochaine” d'une usine de la marque au losange en Algérie. Il a même annoncé, à ce propos, une visite en Algérie pour “pouvoir concrétiser lui-même” ce projet. Il a affirmé : “J'espère que bientôt, nous pourrons aboutir et que j'aurais la charge moi-même de visiter l'Algérie pour pouvoir concrétiser ce projet”. Pour rappel, un accord-cadre pour la réalisation d'une usine Renault en Algérie a été signé le 25 mai dernier après 15 mois de négociations continues et une joint-venture entre le constructeur français et le partenaire algérien devait être mise sur pied, septembre courant. Le démarrage effectif de la fabrication des véhicules de la marque Renault devrait intervenir dans les 14 mois, qui suivent la création de la joint-venture et non pas dans les 18 mois suivants comme initialement prévu. L'accord table sur la production de 75.000 voitures par an, avant d'atteindre progressivement 150.000 unités, dont une partie sera destinée à l'exportation. L'usine produira des véhicules avec un taux d'intégration de la production nationale de 20% à 25% dans une première étape et qui pourrait passer à 60% avec l'intégration des segments pneumatique et vitrage. L'usine Renault devrait être installée à Oran, alors que le premier site proposé par l'Algérie était celui de Bellara, dans la wilaya de Jijel. Plus de 400.000 véhicules de différentes marques sont importés annuellement en Algérie pour un montant de 4 milliards de dollars/an.