Les accidents de la route endeuillent beaucoup de familles. Les drames qui en découlent sont autant de préoccupations pour l'usager de la route, de la société que des gouvernants. Le fléau ne cesse de s'étendre en l'absence de solutions et de réponses à ce phénomène qui se développe de plus en plus. Pour y palier tant soit peu, Sonelgaz, société bien connue , a organisé une journée citoyenne sur la prévention routière ayant pour seul thème : La somnolence au volant. Ce regroupement s'est tenu dans la capitale de l'Ouest, en présence de la majorité des chauffeurs, toutes catégories de la dite société, auxquels se sont adjoints ceux de Naftal de la région également. M. Lazouni, de l'émission « Tarik Essalama » expert en sécurité routière en était le principal animateur. Cette action a pour objet de sensibiliser les chauffeurs et les conducteurs à la prudence en leur faisant prendre conscience de leur mission le transport des personnels et de produits hautement dangereux. Selon M. Lazouni « le volet principal de cette rencontre est de sensibiliser les conducteurs sur la somnolence au volant, notamment sur l'autoroute, surtout que 35% des accidents mortels sur les autoroutes sont le fait de la somnolence quels que soient les chauffeurs ». Pour réduire ces hécatombes, il est conseillé selon cet expert de :« conduire par étapes et de prendre un temps de repos toutes les deux heures de conduite ». Il bien est connu que la vigilance du conducteur baisse entre 2h et 5h du matin et 13h et 17h. Elle est à l'origine de la plupart des accidents de la route. Cette baisse de vigilance, même si elle est très courte, une ou deux secondes, peut être fatale. « L'idée est d'accompagner la nouvelle autoroute d'aires de repos. Ces aires devraient être réalisées en même temps que l'autoroute, car pour toutes les deux heures de conduite sur l'autoroute, il faut entre 15 et 20 minutes de repos. Ces deux heures de conduite dépassées, le temps de réaction double », souligne M Lazouni. Toujours dans son intervention , M. Lazouni a souligné que : « le respect du code de la route ne doit pas être synonyme de la peur de se faire verbaliser mais s'est surtout la préservation de sa vie, celles des autres et les dégâts le matériels roulant ainsi que la protection de son permis de conduire où de nombreux professionnels risquent le chômage forcé. » Questionné sur le nouveau code de la route, M. Lazouni a souligné que « trop de loi tue la loi ». Abordant le permis à points, il a affirmé que : « dans son principe pédagogique, le permis à points a pour but responsabilise le conducteur. Pour se faire il faut d'abord abroger la loi 09/03 relative au retrait des permis ». Selon cet expert « les mesures coercitives et la lutte contre l'insécurité routière ne se mesurent pas en terme du nombre de retraits de permis de conduire, mais à faire appliquer tout simplement le code de la route et le code de la circulation de certaines catégories de véhicules » . Pour conclure M Lazouni affirme que : « Seule une action commune de l'ensemble des acteurs de la prévention routière peut engendrer un impact considérable. Les institutions, les médias, les spécialistes de la communication, psychologues, acteurs de la société civile et bien évidemment les automobilistes sont appelés à réagir, à agir vite et surtout à unir leurs efforts pour faire en sorte que cesse cette hécatombe sur nos routes » . En dehors des aspects bien connus des états des routes , de la signalisation etc. des véhicules, le facteur humain est tenu pour responsable à plus de 80% des accidents. Nos lecteurs sont invités à relater leurs propres expériences et nous dire surtout comment contribuer à leurs façons ,à faire baisser les chiffres effarent de nombreux d'accidents entraînant tout les ans plus de 4000 morts et des milliers de blessés dont nombres resteront handicapés à vie . Ceci dit, Sonelgaz devait s'attacher aussi l'intensification de la compagne de lutte contre les risques d'asphyxie au CO2 des chauffages et autres installations à gaz défectueuses.