Les participants à la conférence internationale sur l'engineering électrique et le contrôle automatique (ICEEAC'2013), ouverte lundi à l'université de Sétif, ont insisté sur "l'ouverture de l'université sur l'environnement économique pour contribuer effectivement au développement national". La promotion des rapports et des partenariats entre l'université et les acteurs économiques est "nécessaire pour demeurer au diapason des évolutions scientifiques et technologiques", a affirmé le Dr Ahmed Gharbi de la faculté des sciences technologiques de l'université Ferhat-Abbas de Sétif. "L'Etat a grandement besoin de chercheurs spécialisés dans les filières technologiques", a encore souligné cet universitaire, estimant que le tissu industriel d'un pays a besoin, pour se développer et pour bâtir une économie puissante, de la contribution des chercheurs et des étudiants-chercheurs. Pour cela, des "rapports solides et suivis" doivent être noués avec les compétences nationales, qu'elles se trouvent "à l'intérieur du pays ou à l'étranger'', a encore considéré le Dr Gharbi. De son côté, le Dr Lazhar Rahmani, président de la conférence, a estimé que l'université algérienne "dispose aujourd'hui des moyens pédagogiques et de recherche nécessaires pour former des étudiants capables de maîtriser les nouvelles technologies". Il a insisté, dans ce contexte, sur l'importance de ces rencontres pour les échanges d'expériences et de connaissances. Cette rencontre de deux jours organisée par l'université Sétif-1, réunit des chercheurs venus d'universités algériennes et de plusieurs pays (Malaisie, Etats-Unis, Grande-Bretagne, Italie, France et Canada) travaillant sur l'engineering électrique, les énergies renouvelables et le contrôle automatique.