Le groupe n?erlandais ? capitaux indiens, Mittal Steel, n?aurait pas l?intention de brader ses usines implant?es en Alg?rie et en Serbie comme il a ?t? sugg?r? par les actionnaires d?Arcelor, le groupe europ?en objet actuellement d?une OPA du num?ro Un mondial de l?acier. Les discussions semblaient ainsi porter, hier, avant tout, sur les outils industriels du groupe. ?L?id?e est que Mittal Steel doit mettre ? niveau un certain nombre de sites qui ne sont pas assez bons, explique une source proche d?Arcelor. Cela va demander pas mal d?investissements et repr?senter un co?t important. Les liquidit?s du nouveau groupe qui y seront consacr?es doivent aujourd?hui ?tre compens?es par une prime significative pour les actionnaires?. Les sites d?Annaba, en Alg?rie, et de Zenica, en Bosnie-Herz?govine, seraient les premiers concern?s. Cette condition pos?e par le groupe luxembourgeois est un vrai probl?me pour Mittal Steel qui aurait fait un pas important en acceptant d??tre minoritaire au sein du conseil d?administration du futur groupe num?ro un mondial de l?acier. Il abandonnerait ?galement la direction op?rationnelle du nouvel ensemble. En tout ?tat de cause, le complexe d?El Hadjar, o? Mittal Steel est majoritaire ? hauteur de 70%, a compl?tement modernis? ses ?quipements pour augmenter la production. Depuis la reprise du complexe, Mittal Steel a investi une centaine de millions de dollars. En 2005, les nouveaux propri?taires ont inject? un investissement de 20 millions de dollars. Pour les trois ans ? venir, la strat?gie du groupe consiste en la modernisation des installations pour l?am?lioration de la production. C?est-?-dire la mise ? niveau technique et technologique de toutes les unit?s de production et l?automatisation de tout le syst?me. Chaque ann?e, quatre unit?s -le complexe compte une dizaine- sont cibl?es. L?objectif? Augmenter les capacit?s de production. En 2007, le complexe aura son troisi?me laminoir d?une capacit? de 600.000 tonnes. Les responsables du complexe tablent sur une production de 44.000 tonnes/jour pour atteindre les objectifs trac?s en mati?re de production. Pour le seul nouveau laminoir ? chaud, un v?ritable joyau technologique, Ispat a investi quelque 11 millions de dollars pour la finalisation des travaux de ce projet lanc? en 1997 par Sider et Vost Alpine, une technologie r?cente, 7e g?n?ration. Toute la cha?ne est automatis?e. Pas d?effort physique de l?enfournement jusqu?? l?exp?dition du produit fini et le processus est suivi avec du mat?riel informatique. Pour son fonctionnement, au moins 34 travailleurs, toutes cat?gories confondues, sont form?s en Italie. Avec l?entr?e en production de l?ancien laminoir, la production a presque doubl?. De 190.000 tonnes l?ann?e derni?re, celle-ci est pass?e ? 300.000 tonnes.