Au lendemain de la visite de Bouteflika dans la ville d?Oran, o? il a profit? de la conf?rence extraordinaire de l?OPEP pour mettre en vitrine sa candidature probable ? la pr?sidentielle d?avril 2009, son Premier ministre lui a fait ?cho le lendemain ? partir de l?h?micycle de l?APN. Devant les d?put?s, Ahmed Ouyahia s?est longuement attard? sur la future ?ch?ance. Avec l?assurance qui a toujours caract?ris? son propos, il a exprim? son engagement pour une ?lection ? la r?guli?re sachant qu?il se trouve, en sa qualit? de Premier ministre, pr?sident de la commission de pr?paration logistique et administrative de l?op?ration, en premi?re ligne. ?Je m?engage, devant l?opinion nationale et internationale, ? organiser une ?lection d?mocratique, pluraliste et transparente?, d?clarera-t-il ? l?adresse de ceux qui doutent quant ? la sinc?rit? d?un tel engagement, ? cause de ce qui s??tait pass? lors des derni?res consultations populaires. ?Je ne peux rien pour ceux qui doutent de tout?, ajoute-t-il en soulignant que la loi ?lectorale ?offre toutes les garanties de transparence et de r?gularit??. Et de pr?ciser ? ce propos, en r?ponse subliminale ? certaines rumeurs, que la loi ?lectorale serait sur le point d??tre chang?e. ?C?est impensable de changer une loi ?lectorale, ? trois mois de l??ch?ance?, argumentera-t-il en rappelant que cette loi a ?t? amend?e au lendemain des derni?res ?lections locales. Ahmed Ouyahia, dans une allusion au RCD, fustige ?la politique de la chaise vide? et ses effets infructueux. Question: Ouyahia n?a-t-il pas envoy? un message au Dr Sa?d Sadi pour le convaincre de prendre part ? la course d?avril prochain? Toujours est?il que sur la question des observateurs internationaux, un leitmotiv de Sa?d Sadi, le chef de l?Ex?cutif est rest? ?trangement muet. Ce qui tranche consid?rablement avec les propos de Noureddine Yazid Zerhouni qui a r?p?t? ? plusieurs reprises qu?il ?ne voyait pas d?inconv?nients? ? la pr?sence de ces observateurs si la demande ?manait de plusieurs partis politiques. Et c?est ? ce niveau que les choses se corsent, car des partis comme le PT et son incontournable argument de ?souverainet? nationale? y sont oppos?s. Mais, en politique, on ne doit jurer de rien. Seul objet de tourment pour le Premier ministre, le taux de participation ? la pr?sidentielle. Il redoute une forte abstention ? cause de laquelle, justement, la r?vision constitutionnelle avait emprunt? la voie ?troite du parlement. Sauf que pour la pr?sidentielle, c?est la vox populi qui d?cidera. D?o?, pour Ouyahia, le d?fi de convaincre les Alg?riens de se rendre aux urnes. Il a promis de s?y atteler pour le temps qui nous s?pare du rendez-vous d?avril. Sans doute dans le cadre d?une strat?gie commune avec les trois formations de la coalition pr?sidentielle qui ont promis de porter ? bout de bras la candidature du pr?sident Bouteflika. La balle est dans le camp de ce dernier qui entretient savamment le suspense sur sa candidature pour mieux focaliser l?int?r?t de l?opinion sur lui jusqu?au moment d?abattre ses cartes. Mais quand?