Apr?s le scandale des camions, la commune d?Oran se r?veille sur une autre affaire celle de la gestion des march?s et des locaux, biens de la commune. En effet, jeudi, dans la matin?e, quatre travailleurs de la division ?conomique, relevant du service de gestion des march?s, ont ?t? pr?sent?s au juge d?instruction du tribunal de la Cit? Djamel sous le chef d?inculpation de dilapidation de deniers publics. Les quatre mis en cause, trois r?gisseurs et un chef de march?, ont ?t? plac?s sous contr?le judiciaire. Si ces derniers ont ?t? pr?sent?s ? la justice, d?autres communaux, relevant du m?me service, ont d?fil?, la semaine derni?re, ? la s?ret? de wilaya. Ceux-l? ont ?t? entendus dans le cadre de cette m?me affaire. Une affaire que l?on qualifie d?importante, puisque des sommes cons?quentes auraient ?t? d?tourn?es des caisses de la commune. En effet, selon l?enqu?te, les mis en cause collectaient les redevances de locations aupr?s des commer?ants occupant les locaux de la commune, dans les diff?rents march?s mais, au lieu de verser les sommes collect?es au Tr?sor communal, ils les mettaient dans leurs poches. On saura que, pour gagner la confiance de leurs victimes, les mis en cause leur d?livraient des re?us pour les sommes vers?es. Rappelons, aussi, que la division ?conomique et financi?re de la commune d?Oran avait ?valu? les redevances de loyer de ces locaux ? plus de 10 milliards de centimes. On apprend que les commer?ants des march?s communaux se sont abstenus de payer le loyer des locaux depuis l?augmentation des tarifs de 300%, adopt?e par une ancienne APC, il y a de cela d?j? 10 ans. C??tait, pr?cisons-le, l?APC pr?sid?e par M. Zitouni qui avait adopt? cette hausse. Selon des commer?ants du march? El-Kettane, faisant face ? la Maison d?arr?t, ?Il y a de nombreux commer?ants qui sont tomb?s dans le pi?ge des r?gisseurs qui leur ont accord? un calendrier pour le r?glement de leur dette?. L?une des victimes, a d?clar?, ? propos de cette supercherie: ?Je suis en possession d?un re?u de paiement portant le cachet de la commune. Le probl?me n?est plus le mien, c?est ? la commune de r?gler l?affaire avec ses employ?s?.