Le march? hebdomadaire des fruits et l?gumes dit ?Souk Larab?a? de Maraval continue de causer des nuisances aux riverains comme au secteur urbain El-Othmania qui a la lourde charge de pr?lever des tonnes d?ordures que g?n?re ce march? informel investissant plusieurs rues du quartier. ?Les habitants de la Cit? Maraval n?arrivent plus ? jouir de leur lieu d?habitation le jour de mercredi. Une journ?e de contraintes impos?es par l?installation de tout un march? de fruits et l?gumes dans leur Cit??, dira le repr?sentant du comit? de quartier de la Cit? Maraval. Les camions qui arrivent d?s les premi?res heures du jour d?chargent leurs marchandises diverses, fruits et l?gumes, jouets et vaisselles, quincaillerie et bric-?-brac qui font le bonheur de clients et curieux qui proviennent de tous les environs, attir?s par les prix et la proximit? des lieux. Mais aussi par le caract?re foire caract?risant ces souks. En fait, le march? ne semble pas faire l?unanimit? aupr?s des habitants de la dite cit?. Ils se disent perturb?s tous les mercredis et qui se plaignent des ?galement des d?rangements dus aux restes laiss?s sur les lieux par des vendeurs qui ne se soucient nullement de cet environnement pollu?s ainsi par des ordures et des d?chets de toutes natures et de toutes sortes, des dizaines de quintaux, que devra prendre en charge les services de nettoiement du secteur urbain El Othmania. Fodil, un habitant de la cit?, d?clare ? ce sujet: ?Nous avons appris que tous les march?s informels sont en voie d??tre ?radiqu?s, mais celui install? dans notre cit? ne semble pas d?ranger, outre mesure, les autorit?s comp?tentes et ce, malgr? les multiples correspondances que nous avons adress? pour d?noncer les contraintes que nous en subissons?. Ce cri de d?sarroi vient, en effet, confirmer, tout comme sa cause d?ailleurs, l?installation hebdomadaire, et r?guli?re, du march? informel de la Cit? Maraval, l?inefficacit? des m?canismes mis en place pour combattre le commerce informel. Un ?tat de fait qu?on retrouve dans d?autres secteurs de la ville, tel celui d?Es-Seddikia, o?, contrairement (et pire) ? Maraval, le march? install? est quotidien et qui s?accapare, par la force d?un silence assourdissant de la part des organismes de contr?le, pas moins de 5 ? 6 ruelles. C. Hakim, un habitant du secteur dira, ? ce propos: ?Nous ?tions face ? quelques casiers de fruits et l?gumes pos?s occasionnellement par des jeunes, et voil? qu?on se retrouve, aujourd?hui, avec des camions entiers venus de wilayas lointaines, parfois, pour ?taler des produits de toutes sortes en pleine voie publique. Mais ou est l?autorit? ?!?. Mokhtar, un retrait? de l?administration, qui se dit enti?rement d?accord avec les propos de son voisin, dira: ?Le hic dans cette anarchie, c?est que le march? qui serpente ? travers plus de 5 rues et ruelles se trouve entour? du secteur urbain de Seddikia et, un peu plus haut, de la direction du Commerce? Mais tout le monde semble approuver cette anarchie qui enlaidit tout le secteur!? Du c?t? de la division des Affaires ?conomique de la commune d?Oran (DAE) on soutient: ?Nos services s?occupent des march?s couverts et r?glement?s. L?occupation ill?gale de la voie publique rel?ve plut?t du service d?ordre. Nous avons r?habilit? les march?s couverts, mais le march? informel impose sa loi?? Un march? informel qui ob?it ? la seule r?gle de l?esprit ?affairiste?, sans se soucier des retomb?s n?fastes sur le march? l?gale qui repr?sente en r?alit? l??chine de l??conomie du pays ainsi que l?indice de r?f?rence de sa sant?.