L?Encyclop?die Britannica d?finit le mot ?Pharaon? comme un titre de respect utilis? ? l??poque du Nouvel Empire (p?riode qui commence avec la 18?me dynastie, 1539-1292 av. JC) et ce jusqu?? la 22?me dynastie (945-730 av. JC). Apr?s cela, ce titre devint celui du monarque. Les autres informations sur ce sujet viennent de l?Academic American Encyclopaedia, qui d?clare que le titre de Pharaon n?a commenc? ? ?tre utilis? qu?? l??poque du Nouvel Empire. Comme nous l?avons vu, l?utilisation du mot ?Pharaon? date d?une p?riode sp?cifique de l?histoire. D?s lors, la distinction faite par le Coran quant aux titres ?gyptiens des diff?rentes ?poques est une autre preuve que le Coran est la parole de Dieu. LA CITE D?IRAM Au d?but des ann?es 1990, furent publi?s dans plusieurs journaux connus, des articles annon?ant ?la d?couverte de la cit? arabe disparue?, ?la d?couverte de la cit? arabe l?gendaire?, ?l?Atlantis des sables, Ubar?. Ce qui rendit cette d?couverte encore plus curieuse est que cette cit? est mentionn?e ?galement dans le Coran. Nombreux furent ceux, qui auparavant pensaient que le peuple de ?Ad ?voqu? dans le Coran ?tait purement mythique et que leur cit? ne serait jamais trouv?e. D?s lors, ils ne purent dissimuler leur ?tonnement face ? cette fabuleuse d?couverte. Ce fut Nicolas Clapp, un ?minent r?alisateur de documentaires et un ma?tre-assistant en arch?ologie, qui mit au jour la ville de l?gende ?voqu?e dans le Coran.239 Arabophone et r?alisateur de films documentaires ? succ?s, Clapp est tomb?, lors de ses recherches sur l?histoire arabe, sur un ouvrage tr?s int?ressant. Ce livre, intitul? Arabia Felix, avait ?t? ?crit par le chercheur britannique Bertram Thomas en 1932. Arabia Felix, qui signifie ?l?Arabie heureuse?, ?tait l?appellation romaine pour le sud de la P?ninsule Arabique, qui inclut aujourd?hui le Y?men et une grande partie du Sultanat d?Oman. Les Grecs appelaient cette r?gion Eudaimon Arabia (L?Arabie b?nie), et les ?rudits arabes m?di?vaux Al-Yaman as-Saida (L?heureux Y?men)240 parce que les gens qui y vivaient autrefois servaient d?interm?diaires privil?gi?s dans le commerce tr?s lucratif des ?pices entre l?Inde et le Nord de la P?ninsule Arabique. De plus, les habitants de cette r?gion produisaient et revendaient de l?encens, une r?sine aromatique issue d?arbres rares. Le chercheur britannique Thomas a longuement parl? de ces tribus et a m?me d?clar? avoir trouv? les traces d?une ancienne cit? fond?e par l?une d?elles.241 Il s?agissait de la cit? connue des B?douins sous le nom de ?Ubar?. Lors de l?un de ses voyages dans la r?gion, les B?douins du d?sert lui avaient montr? d?anciennes pistes et avaient d?clar? que ces pistes menaient vers la vieille cit? d?Ubar. Thomas, qui ?tait passionn? par ce sujet, mourut avant d?avoir pu compl?ter ses investigations. Clapp se plongea dans les ?crits de Thomas et crut en l?existence de la cit? perdue ?voqu?e dans l?ouvrage. Sans perdre de temps, il commen?a ses propres recherches, en essayant de poursuivre le travail entam? par Thomas. Clapp utilisa deux approches diff?rentes pour prouver l?existence d?Ubar. Premi?rement, il retrouva les pistes mentionn?es par les B?douins. Il s?adressa ensuite ? la NASA afin d?obtenir les photos satellites de la r?gion. Apr?s beaucoup d?efforts, il parvint ? convaincre les autorit?s locales de prendre des clich?s de la zone tant souhait?e.242. Clapp ?tudia apr?s cela les anciens manuscrits et cartes de la biblioth?que Huntington en Californie. Son objectif ?tait de trouver une carte de la r?gion vis?e. Une courte recherche lui permit d?en d?couvrir une : il s?agissait d?une carte dessin?e par le g?ographe ?gypto-grec Ptol?m?e au 2?me si?cle (de l??re chr?tienne). Cette carte r?v?lait l?emplacement d?une ancienne cit? trouv?e dans la r?gion ainsi que les pistes qui y menaient. Entre-temps, sa recherche fit un bond en avant lorsqu?il re?ut la nouvelle que la NASA avait proc?d? aux prises de photos souhait?es. Ces photos montraient l?existence de pistes caravani?res difficilement d?celables ? l?oeil nu depuis le sol, mais clairement identifiables depuis le ciel. En comparant les clich?s avec la carte de Ptol?m?e, Clapp parvint tr?s vite ? la conclusion suivante : les pistes des deux documents co?ncidaient, et elles aboutissaient sur un vaste site ayant toute l?apparence de l?emplacement d?une cit?. Finalement, gr?ce au travail de Clapp et ? celui de Thomas avant lui, ainsi qu?? l?aide fournie par les chercheurs de la NASA, l?emplacement de cette cit? l?gendaire, qui avait fait l?objet de r?cits oraux par les B?douins, fut d?couvert. Peu de temps apr?s, commenc?rent les fouilles et des vestiges enfouis sous les sables furent mis au jour. C?est pourquoi cette cit? perdue fut surnomm?e ?l?Atlantis des sables, Ubar?. Cependant, quels ?l?ments permettaient de d?montrer que cette ancienne cit? ?tait bien celle o? avait v?cu le peuple de ?Ad ?voqu? dans le Coran ? D?s le d?but de cette recherche, on comprit que les restes de cette cit? appartenaient au peuple de ?Ad. La concordance devint incontestable ? partir du moment o?, parmi les restes d?couverts, on mit au jour les vestiges de colonnes et tours d?Iram mentionn?es de fa?on pr?cise dans le Coran.