Le ministre d?Etat, ministre de l?Int?rieur et des Collectivit?s locales, Noureddine Yazid Zerhouni, s?est f?licit?, hier, ? l?occasion de la visite du pr?sident de la R?publique dans la wilaya de Biskra, du d?nouement de l?affaire du diplomate alg?rien Mohamed Ziane Hasseni. A ce sujet, il dira aux repr?sentants de la presse: ?Nous ne pouvons que nous f?liciter du d?nouement de cette affaire, car elle commen?ait ? peser sur l?atmosph?re de nos relations avec la France.? Le ministre expliquera que, ?finalement et tr?s tardivement, la justice fran?aise, au niveau concern?, a compris qu?elle faisait fausse route?. La justice fran?aise a autoris?, ce vendredi, le diplomate alg?rien ? quitter la France o? il est inculp? de ?complicit? d?assassinat? d?un opposant en 1987, une d?cision de nature ? satisfaire Alger, irrit? par le sort r?serv? ? ce haut fonctionnaire. Mohamed Ziane Hasseni ?tait plac?, depuis pr?s de six mois, sous contr?le judiciaire. Interpell? le 14 ao?t, ? l?a?roport de Marseille, le diplomate a ?t? inculp? le lendemain, pour complicit? d?assassinat d?Ali Mecili. Cette affaire a provoqu? une grosse col?re ? Alger. Fin 2008, le ministre des Affaires ?trang?res, Mourad Medelci, avait accus? la France de ?garder en otage? le diplomate. ?Ce probl?me commence ? parasiter les relations entre nos deux pays?, expliquait, le mois dernier, le ministre de la Solidarit? nationale, Djamal Ould Abb?s. Sur cette question, pour les autorit?s fran?aises, il ?tait question tout bonnement d?une proc?dure judiciaire sur laquelle le gouvernement ?n?a pas de prise?, en raison de la s?paration des pouvoirs ex?cutif et judiciaire dans l?Hexagone. Ce n?est que vendredi dernier que la cour d?appel de Paris a suivi le r?quisitoire du parquet g?n?ral et d?cid? d?all?ger le contr?le judiciaire qui p?se sur le diplomate en l?autorisant ? quitter la France, selon Me Khaled Lasbeur, l?un de ses avocats. Rappelons que plusieurs semaines apr?s la mort d?Ali Mecili, le tireur pr?sum?, Abdelmalek Amellou, avait ?t? arr?t? avant d??tre expuls?, en urgence absolue, vers l?Alg?rie, par le ministre de l?Int?rieur de l??poque, Charles Pasqua. Responsable du protocole au minist?re des Affaires ?trang?res alg?rien, Mohamed Ziane Hasseni reste cependant inculp?, mais il clame toujours son innocence en invoquant une erreur d?identit? sur sa personne. Ses avocats contestent la ?validit?? du mandat d?arr?t qui, selon une source proche du dossier, comporte deux noms: ?Hasseni? ou ?Hassani?, et un lieu de naissance qui ne correspond pas ? celui de leur client.