?Africa come back? est le mot d?ordre que mart?le Khalida Toumi, ministre de la Culture pour traduire la vitesse engag?e par son d?partement dans les pr?paratifs du 2?me festival panafricain d?Alger. A la lecture des d?clarations des officiels, le gouvernement de notre pays a mis le paquet pour le succ?s de cette rencontre continentale qui se tiendra du 5 au 20 juillet prochain ? Alger. D?abord pour le nerf de la guerre, l?argent. Sans lequel ?outil de r?alisation?, tout r?sultat est hypoth?tique. Sur ce chapitre, un budget de 5,14 milliards de DA (514 milliards anciens) est allou? dans le cadre d?un fonds sp?cialement mis en place en pr?vision de l??v?nement. L?Alg?rie qui avait lanc? les invitations aux pays africains ? Addis-Abeba (Ethiopie) le 04 f?vrier dernier, a enregistr? quarante-quatre confirmations de participation. A titre indicatif, notre pays a ?t? charg? par l?Union africaine pour organiser la deuxi?me ?dition de ce festival lors de la r?union des ministres africains de la Culture ? Na?robi en d?cembre 2005. Une demande r??dit?e par l?Union africaine au sommet des chefs d?Etat et de gouvernement ? Khartoum en 2006. Qualifi? par Mme Toumi de ?rendez-vous culturel important?, le deuxi?me festival panafricain fera l?objet d?une attention particuli?re pour le volet communicationnel. C?est une ?recommandation? express de la commissaire africaine aux Affaires sociales et culturelles, Bienc?e Gawanas, qui a insist? sur ?la n?cessit? de d?finir une vision m?diatique pour ce festival?. Pour ce faire, le minist?re de la Culture a programm? pour les 23 et 24 mars ? l?Institut sup?rieur de musique, une s?ance de travail avec les professionnels des m?dias nationaux et africains pour discuter de la couverture m?diatique du 2?me festival panafricain. 1969-2009. Quarante ann?es toutes pleines se sont ?coul?es depuis le 1er festival panafricain d?Alger et le continent noir a bien chang? entre temps. L?Afrique qui avait plac? la premi?re ?dition de son rendez-vous continental sous le mot d?ordre de l?Ind?pendance a connu des famines, des guerres civiles et fratricides, des catastrophes naturelles et des coups d??tats sanglants. Pas plus tard qu?hier matin, un pr?sident en exercice a ?t? tu? dans sa r?sidence. Mais l?Afrique, ce n?est pas seulement les malheurs et la souffrance. Parce que si le premier festival portait haut les couleurs de la ?Lib?ration du continent africain?, c?est le moment de la ?Renaissance et du renouveau?. L?Afrique m?rite de se reconna?tre elle-m?me, et de faire conna?tre le g?nie de ses enfants.