Jug?s en premi?re instance pour d?tention et cr?ation d?objet portant atteinte ? la pudeur, attentat ? la pudeur, perversion sexuel et cr?ation de lieu de d?bauche, B.M. et L.S., condamn?s respectivement ? 18 et 12 mois de prison ferme, ainsi que T.R.Y. acquitt? lors de la premi?re instance, ont recomparu, hier, devant la cour d?appel. L?affaire avait pris forme ? la suite d?une plainte d?pos?e le 9 du mois de f?vrier pass? par la d?nomm?e B.A., propri?taire d?un salon de coiffure, aupr?s des services de s?curit?. Cette plainte avait pour objet la cr?ation d?un lieu de d?bauche et la diffusion de photos pornographiques au sein m?me de son salon de coiffure. La perquisition de police qui eut lieu alors avait permis de mettre la main sur diff?rents objets utilis?s dans cette entreprise de d?bauche. On apprendra ?galement que des photos compromettantes ont ?t? prises au niveau m?me de cet ?tablissement. Comme nous apprendrons que le t?moignage du d?nomm? T.Dj., habitant l?immeuble abritant ce salon de coiffure, a certifi? que cet ?tablissement ?tait effectivement utilis? comme lieu de d?bauche par les pr?venus cit?s plus haut. Interpell? et entendu, le premier des pr?venus, r?sidant au niveau de ce salon, expliquera qu?effectivement les objets trouv?s dans ce salon lui appartiennent. Je les utilise, dira ce m?me mis en cause, pour mes besoins sexuels. Quant aux photos compromettantes, elles furent prises par la d?nomm?e L.S., d?apr?s d?clarations. Cette derni?re, entendue ? son tour, d?clarera travailler en tant que coiffeuse avec B.M., depuis environ un mois. Toutefois, tiendra-t-elle ? pr?ciser : ?Je l?ai r?primand? ? maintes reprises? lui rappelant que c?est notre lieu de travail, et que si on lui a permis d?y loger, il ne devrait pas pour autant en faire un lieu de d?bauche?. Pour ce qui est des photos, celle-ci niera les avoir prises. Le troisi?me mis en cause, lui, niera en bloc avoir eu connaissance de ces faits. Ces m?mes d?clarations seront reprises par les pr?venus lors de l?instruction. Appel?s hier devant la cour d?appel, le principal accus? B.M., r?it?rera les m?mes d?clarations, expliquant qu?il est venu d?Alger, il y a un mois environ, et qu?il s?est install? au niveau de ce salon de coiffure, ?tant lui-m?me coiffeur. Pour ce qui est de ses perversions il n?aura aucun mal ? les reconna?tre. Il niera cependant avoir cr?? tout lieu de d?bauche au niveau de ce salon de coiffure. ?Votre honneur, les policiers ont trouv? ces photos qui m?appartiennent, sur mon portable qu?ils ont ouvert sans mon autorisation?, d?clarera ce dernier. D?un autre c?t?, la d?nomm?e L.S., incrimin?e par B.M., niera avoir une quelconque relation avec toute cette affaire. De m?me que le d?nomm? T.R.Y. Entendu en premi?re instance, la propri?taire du salon de coiffure, maintiendra ses d?clarations ant?c?dentes. Lors de son r?quisitoire, le repr?sentant du minist?re public demandera le maintien de la peine retenue en premi?re instance. La d?fense du principal mis en cause, B.M., plaidera l?acquittement pour faute de d?lit flagrant. Tandis que celle des deux autres pr?venus, demandera, elle, l?acquittement pour manque de preuve. L?affaire a ?t? mise en d?lib?ration.