Les habitants de la cit? des 523 logements LSP El Wiam, ? Bir El Djir, d?noncent les extensions illicites des terrasses des logements qu?ils estiment non conformes aux plans initiaux. Et la contagion a touch? plus d?une quarantaine d?habitations, comme le confirment, les services communaux de l?Urbanisme. La cit? pr?sente d?sor-mais une image hideuse, ? cause de ces d?sordres et autres incoh?rences urbaines engendr?s par certains de ses r?sidents. ?Au rythme o? vont les choses, le visage de cette cit?, une des plus belles de la commune de Bir El Djir, qui a ?t? construite sous forme de duplex, risque d??tre d?figur?e compl?tement?, se d?sole Ahmed Fouatih, un r?sident occupant un logement du premier ?tage qui nous montre une extension ?difi?e sur une terrasse avec sa toiture en zinc. ?A l??poque, raconte-t-il, nous habitions ? Delmonte, pas tr?s loin des Castors de Dar El Be?da. Je r?vais d?habiter dans un quartier pareil. La chance nous a souri, pour une fois, d?habiter dans cette cit?, malgr? les al?as li?s ? certaines commodit?s, au cadre de vie. Mais pour son aspect architectural, c?est vraiment beaucoup. Nous avons un F3, et je peux vous dire qu?on ne se plaint pas. Mais quand vous voyez ce genre de d?gradations, cela fait mal?? A propos de d?gradations, elles sont plus d?une quarantaine ces habitations qui ont subi des transformations, aussi bien au niveau du rez-de-chauss?e que du premier ?tage. Questionn?, sur ce sujet, Mohamed Boulareg, commer?ant de son ?tat, explique qu?il ?n?est autre que locataire?. Son voisin, un jeune vendeur en alimentation g?n?rale, confie, lui aussi, n??tre que locataire: ?Je n?ai rien ajout?. Je n?ai fait aucune transformation. Je ne suis que locataire?. Interrog?, un membre de l?association de quartier, qui condamne de tels actes, estime qu?en milieu urbain, les r?gles et normes de l?urbanisme doivent ?tre respect?es. Il faut dire que c?est le laisser-faire qui a engendr? ces choses? et c?est ainsi que toute une cit? est livr?e pieds et poings li?s ? de v?ritables pr?dateurs. Au niveau des services techniques de l?APC de Bir El Djir, l?on est formel. ?Ces constructions illicites, au niveau des terrasses, sont non seulement non-conformes aux plans initiaux, mais aussi toutes les modifications ont ?t? ?rig?es en violation des textes de loi. Ce que je peux vous certifier, c?est qu?aucune autorisation n?a ?t? d?livr?e par la Commune de Bir El Djir?, affirme avec insistance M. Bouri, chef de service de l?Urbanisme qui rapporte, ? cet effet, qu?il y a moins d?une ann?e, l?ex-chef de Da?ra de Bir El Djir avait proc?d? ? la d?molition partielle d?une extension conform?ment ? une d?cision de justice. N?anmoins, le probl?me reste entier. Ce ph?nom?ne de contagion a touch? plusieurs habitations, comme le confirment cette m?me source qui fait ?tat d?une quarantaine d?infractions au code de l?urbanisme. ?Il y a trois mois, l?inspecteur de l?Urbanisme, qui est sorti sur le terrain, a relev? une quarantaine d?infractions au code de l?urbanisme. Les proc?s verbaux existent. Ainsi, il appartient aux autorit?s locales de prendre leurs responsabilit?s?. En fait de violations, elles sont nombreuses, ? l?exemple de ces ouvertures de commerces qui se font avec un ?simple certificat d?existence?, ainsi que le d?plore un habitant qui fait ?tat de plusieurs transgressions de la loi pour non-conformit? aux caract?ristiques techniques de la b?tisse. ?C?est que la voie a ?t? ouverte ? toutes les transgressions apr?s la d?livrance des actes de propri?t? par l?agence fonci?re de wilaya, et ce, en l?absence de gestionnaire des immeubles?. Voil? qui relance le probl?me de la gestion des parties communes dans ce genre d?habitations.