Trois jeunes b?n?ficiaires de cr?dits octroy?s dans le cadre de l?Emploi des jeunes ont ?t? escroqu?s par une agence priv?e d??quipements de p?che avec laquelle ils ont trait?. Il est question de centaines de millions ?vapor?s? L?agence est fictive! ?Le g?rant de cette agence a pris l?argent octroy? par les banques ? ces jeunes sous forme de cr?dits accord?s dans le cadre de l?Emploi de jeunes, sans leur livrer les embarcations, objet de ces contrats de cr?dits. Pis encore, il a disparu sans laisser de trace?, apprend-on en marge du s?minaire sur la pr?servation des ressources halieutiques, organis? hier au Port d?Oran. L?une des victimes de cette escroquerie, Ouza? Abdelkader, d?clare: ?Je suis dans un vrai p?trin. J?ai remis au g?rant de cette agence le ch?que certifiant le cr?dit dont j?ai b?n?fici? d?un montant de 436 millions de centimes. En contrepartie, je n?ai pas re?u l?embarcation de huit m?tres qui me revient de droit.? ?Lorsque nous avons appris que cette agence ?tait fictive, poursuit-il, tous nos espoirs se sont effondr?s. Alors, nous avons d?cid? de porter plainte aupr?s des services de s?curit? et des instances judiciaires. Nous esp?rons que les responsables de cette escroqueries seront arr?t?s et jug?s?? Lors de ce s?minaire sur l?importance de la pr?servation du milieu biologique dans la pr?servation des ressources halieutiques organis? ? l??cole p?che, moult autres pr?occupations ont ?t? soulev?es par les gens de la mer. Ma?mar Eddine Mokhtar, p?cheur, reviendra, lui, sur les circonstances difficiles dans lesquelles se pratique les m?tiers de p?che. ?Nous sommes trait?s comme des esclaves. Nous travaillons dans des conditions empiriques et les instances comp?tentes ne prennent aucune action pour am?liorer notre situation. Je suis en conflit permanent avec mon ?pouse et mes enfants, car je n?arrive pas ? satisfaire leurs besoins ?l?mentaires. Nos recettes sont insignifiantes, notamment en p?riode des perturbations climatiques.? ?Parfois, dit-il, nous demeurons immobilis?s pendant plus de quinze jours lorsque ces perturbations durent longtemps.? Lakhal Belhadri, 53 ans, dira, pour sa part: ?Vu les conditions extr?mement difficiles et complexes dans lesquelles nous travaillons, je suis sur le point de perdre mon bateau, qui m?a co?t? 4,6 milliards de centimes, financ?s en grande partie par le cr?dit bancaire. Si la situation d?solante de notre activit? persiste, je me verrais incapable de rembourser la banque??