Promue dans les années 1970 au statut de cité résidentielle, implantée au centre-ville de Ghazaouet, la cité des 320 Logts qui fut à cette époque la vitrine du tissu urbain, a vu cette dernière voler en éclats en l'espace de quelques décennies. Cette cité qui abrite un grand nombre de professions libérales (médecins, avocats, notaires) et autres commerces, offre une face hideuse et désolante, malgré les efforts engagés par l'Etat pour améliorer le cadre de vie de ses citoyens. Ainsi en est-il de l'opération visant de réhabilitation et l'embellissement des lieux, et qui semble gelée. C'est du moins ce que laissent penser les monticules de sable et de gravillons abandonnés sur place après l'entame des travaux de rénovation des trottoirs. Bizarrement, des piles de carreaux y sont également abandonnées, alors que les trottoirs n'ont pas fini d'être relookés. Si la chaussée de l'avenue qui longe la cité est dans un piteux état, les plates-bandes censées servir d'espaces verts, deviennent au fil des jours des décharges sauvages d'ordures. Par ailleurs, les habitants de la cité du centre-ville et des quartiers riverains de l'Oued Ghazouana appréhendent les désagréments liés aux moustiques en cette saison de grandes chaleurs. En effet, si la phase de curage et de nettoyage de l'oued a été achevée, le deuxième lot relevant du génie civil et lié au calibrage du cours d'eau n'est pas encore amorcé. De ce fait, le lit de l'oued est en passe de redevenir en amont, un véritable dépotoir à ciel ouvert et en aval, un étang d'eau stagnante, milieu de culture idéal à la prolifération des larves de moustiques et autres insectes piqueurs, sans parler des odeurs pestilentielles qui pourrissent la vie des riverains.