Le plan Delphine a été remis au goût du jour dans la wilaya d'Aïn Témouchent, où pour la saison estivale, quelque 400 gendarmes ont été mobilisés pour couvrir la surveillance des 80km de côtes et quatre (4) brigades motorisées veillant à la sécurité et la fluidité de la circulation. Ce plan qui nous a été présenté par le Colonel Aïdaoui Réda, commandant du groupement de la gendarmerie de la wilaya de Aïn Témouchent, s'annonce encore plus efficient par rapport aux années passées, puisqu'il fait appel aux renforts envoyés à partir d'autres wilayas, pour assurer de meilleures prestations de service aux estivants et autres visiteurs nationaux et étrangers. En effet, le patron de la gendarmerie de cette wilaya s'attend comme chaque saison estivale, à un afflux considérable de visiteurs et avec eux, un parc roulant aussi important et qu'il faudra canaliser avec le moins de casse possible. Il faut dire qu'avec les facilités accordées pour acquérir les véhicules de nos jours, ce parc roulant a pratiquement triplé par rapport aux années passées. Dans cette optique, M. Aidaoui a prévu dans le plan Delphine 2009, de mobiliser quelque 400 gendarmes pour la surveillance des 80km de la façade maritime, ainsi que la mise en place de 4 brigades motorisées, respectivement, à Aïn Témouchent, Aïn El-Arbaâ, El-Amria et Chaâbet El-Leham, opérationnelles dès cette semaine, avec le début de l'été. Les effectifs de ces brigades motorisées sont chargés de contrôler la circulation sur toutes les routes traversant la wilaya d'Aïn Témouchent, afin d'éviter les accidents éventuels de la circulation. Par ailleurs, sur les 20 plages autorisées à la baignade, 18 seront équipées de postes de gendarmerie pour en assurer la sécurité. Les deux restantes, en l'occurrence les plages du Puits et de Sidi Boucif, sont du ressort de la sûreté de la daïra de Béni-Saf. «Cependant, dira M. Aïdaoui, les tâches de la gendarmerie ne se limitent pas à la seule surveillance de nos plages, car d'autres volets de ses missions ont trait au narcotrafic, à la contrebande souvent liée celle de la drogue, l'immigration et l'émigration (Harga) clandestines et la lutte contre la délinquance.» En mettant en place tous ces dispositifs figurant au plan Delphine, le Colonel Aïdaoui garde bon espoir que cette saison estivale se terminera en beauté et que nos estivants en garderont un excellent souvenir sur tous les plans et celui de la sécurité plus particulièrement.