Pas moins de 25 élus de l'APW, issus des partis politiques RND, FNA, PT et MSP, ont brillé par leur absence, lors de la seconde session ordinaire de cette honorable assemblée qui devait se tenir, hier mardi, au siège de la wilaya de Sidi Bel-Abbès et qui a été reportée à demain jeudi. Les causes de ces absences trouveraient leur origine dans certains conflits surgis entre les membres, à propos de la gestion interne et des décisions prises par certains élus agissant en comité réduit, ce qui déplaît souverainement à la majorité des représentants absents. En effet, cette session de travail qui aurait dû donner lieu à des débats autour du budget supplémentaire (BS) de l'année en cours et mettre en relief le dossier du secteur du Tourisme dans la wilaya de Sidi Bel-Abbès, ainsi qu'à une intervention du directeur de l'Education de la wilaya sur les résultats des examens de fin d'études primaires, a été finalement reportée à demain jeudi. Par ailleurs, les élus qui manquaient à l'appel, ont justifié leur absence, à travers la remise d'un communiqué, soulignant les raisons, pour lesquelles ils ont demandé le report de cette deuxième session ordinaire de l'APW. Le premier point abordé pose le problème du retard de la remise des dossiers à débattre (deux jours seulement avant la réunion), alors qu'elle doit être limitée normalement à cinq jours comme auparavant. Ceci, pour que les élus puissent avoir le temps suffisant de les étudier un par un, nous a-t-on précisé. Le même communiqué souligne: «La négligence dont font preuve certains partis dans les décisions importantes et le dépassement des élus, ont donné naissance à des conflits entre les membres de l'assemblée, notamment en ce qui concerne les décisions de grande importance, qui touchent les secteurs sensibles.» Par ailleurs, les membres absents ont attiré l'attention des responsables sur «l'absence totale de transparence sur la gestion financière des commissions». C'est même ce qui les incite à demander «la révision des listes des associations bénéficiaires des aides de l'Etat.» En somme, les membres des quatre partis politiques énoncés, dénoncent «l'accaparement par un parti unique de la gestion de l'assemblée», et demandent à ce qu'ils soient «associés à toutes les décisions d'ordre interne et à prendre en considération les propositions données par tous les membres de l'assemblée sans exception», ont-ils souligné.