Dans le cadre d'un mouvement partiel, décidé par le ministère de l'habitat, Bennahar Mohamed a été nommé à la tête de la direction générale de l'OPGI de la wilaya de Sidi Bel-Abbès en remplacement de Amri Abdellah. Le nouveau titulaire du poste qui exerçait une responsabilité similaire à la tête de l'OPGI de Mostaganem, a officiellement pris ses fonctions à Sidi Bel-Abbès après une passation de consignes, opérée jeudi dernier avec son prédécesseur, et ce, en présence de l'ensemble des chefs de service et cadres relevant de l'office. Lors d'une réception d'adieu, organisée le même jour par le comité des œuvres sociales de l'OPGI de Sidi Bel-Abbès en l'honneur de l'ancien DG, des syndicalistes, responsables et employés de l'office n'ont pas manqué d'exprimer à ce dernier leurs vifs remerciements ainsi que leur profonde gratitude pour les efforts considérables qu'ils a déployés, depuis son arrivée en novembre 2006, au service exclusif de l'organisme et de son collectif de travailleurs. Architecte de formation, homme affable et jouissant d'une grande estime dans le milieu du BTP pour son intégrité et sa compétence, Amri Abdellah a réussi en l'espace de quelques années à redonner toute sa crédibilité et sa stabilité retrouvée à l'OPGI, secoué pendant longtemps par des conflits internes de tous genres. Entre autres résultats probants reconnus à son actif, le renforcement du personnel d'encadrement par de jeunes universitaires, la troisième place au niveau national en matière de recouvrement des créances et un plan de charges appréciable qui permet à la wilaya de Sidi Bel-Abbès de maintenir son cap à l'horizon 2014 en matière de réalisation de logements sociaux locatifs. Au centre d'une grande controverse à Sidi Bel-Abbès, le limogeage du DG de l'OPGI par sa tutelle centrale ne reste pas moins entouré d'un grand mystère. Même les responsables locaux n'arrivent pas à s'expliquer la brutalité d'une mesure de «fin de fonction» prise à l'endroit d'un cadre qui a toujours fait honneur au poste de responsabilité qu'il a occupé. Dans une déclaration rendue publique, jeudi dernier, et transmise le jour même au ministre de l'Habitat, la section syndicale UGTA de l'OPGI de Sidi Bel-Abbès n'a pas hésité, de son côté, à élever les plus vives protestations contre la décision de «fin de fonction» prise à l'encontre de ce responsable «victime, souligne-t-on, d'une grave injustice».