Le début de cette saison estivale enregistre un lourd bilan, qui s'est traduit par 4 noyés et pas moins de 290 baigneurs sauvés de la noyade depuis le coup d'envoi de cette saison estivale. Selon les services de la protection civile de la wilaya de Mostaganem, on déplore depuis l'ouverture de cette saison estivale, quatre (4) noyades survenues au niveau des différentes plages autorisées ou non à la baignade le long de la côte mostaganémoise. La même source ajoute que trois de ces victimes, s'étaient aventurées à se baigner dans des zones non surveillées voire interdites à la baignade. Quant à la 4ème, elle s'est noyée en dehors des horaires de surveillance. Il s'agit de A.A. âgé de 18 ans, originaire de la wilaya de Tiaret. Le corps du jeune noyé n'a d'ailleurs été découvert que le lendemain, samedi, alors qu'il flottait entre deux eaux à hauteur de la plage des Sablettes. Ceci étant, les mêmes statistique font état de 290 baigneurs sauvés d'une noyade certaine. Parmi ces derniers chanceux, 50 ont dû être transférés vers les hôpitaux les plus proches, pour être réanimés et recevoir les soins intensifs qui s'imposaient. En marge de ce bilan, on apprend qu'un enfant de 9 ans, qui n'a pas eu la chance d'être emmené au bord de la mer par ses parents, a été découvert mort noyé dans une retenue d'eau près de la localité de Benabdelmalek Ramdane, dans la daïra de Sidi Lakhdar. Les mêmes services ont enregistré par ailleurs quelque 6.659 interventions et depuis le coup d'envoi de l'ouverture de la saison estivale, plus de 540.000 estivants ont afflué vers les nombreuses plages de la wilaya. Par ailleurs, il reste à signaler, que les concessionnaires de solariums font la loi sur certaines plages de la wilaya de Mostaganem et s'accaparent le maximum d'espace au détriment des estivants libres de s'installer où ils veulent sans se soumettre à leur diktat. D'autres concessionnaires imposent leur diktat, en obligeant le baigneur au demeurant bien équipés, à s'installer sous des parasols qu'ils leur fourguent à raison de 400 à 600Da la journée. Il est obligé de s'exécuter, s'il ne tient pas à se faire chasser de ce coin de rivage.