Suite à la parution de l'article intitulé «La plage Madrid de Béni Saf est-elle devenue privée?» dans l'édition du 29 juin 2009, permettez-moi d'insérer, au nom de la Wilaya d'Aïn Témouchent, les précisions suivantes: La plage de Madrid, commune et daïra de Béni Saf, figure parmi les 12 plages sur les vingt ouvertes à la baignade, concédées en un seul lot, suivant un Plan d'Aménagement de la Plage approuvé par les services compétents qui fait ressortir clairement, conformément à la loi 03-02 du 17 février 2003 et du décret exécutif n° 04-274 du 5 septembre 2004, les espaces à concéder (solarium ,aires de jeux enfants ,aires de sports nautiques etc.) ainsi que les espaces à usage libre. C'est donc une plage concédée et non privée comme prétendu dans l'article; et le concessionnaire n'est autre que l'hôtelier (l'unique) de la plage ayant bénéficié de ladite concession en mai 2008 (qui en est donc à sa deuxième année d'exploitation…) sachant que la loi 03-02 du 17 février 2003 fixant les règles générales d'utilisation et d'exploitation touristiques des plages dans son article 22 et le décret exécutif n°04-274 du 5 septembre 2004 fixant les conditions et les modalités d'exploitation touristique des plages ouvertes à la baignade, dans son article 4, donnent la priorité aux hôteliers au bénéfice de la concession de la portion de la plage attenante à leur établissement et quand on sait que l'hôtel en question est à 30 mètres de la plage, on se demande alors comment on peut considérer que «l'hôtel n'est même pas au bord de la mer…» à moins «qu'au bord de la mer» signifie une construction sur pilotis! De plus, l'article citant la «lettre adressée au bureau de La Voix» parle d'occupation par le concessionnaire (par des chaises et des tables) de «70% de la plage» puis un peu plus loin en guise de vérification sur les lieux, le correspondant parle de l'occupation «d'une grande partie de la plage» sans plus de précision… En fait, le concessionnaire, conformément au Plan d'Aménagement de la Plage, occupe un solarium de 300m² (lire bien m² et non linéaire, soit un espace de 30m sur 10m) ce qui constitue une occupation de 30 mètres linéaires sur les 400 mètres de la plage (et non «une centaine de mètres de long» comme dit dans l'article) soit moins de 10% de la longueur totale de la plage, sachant que la partie concédée peut réglementairement concerner jusqu'à 40% de l'espace de la plage. De là à parler de 70% d'occupation relève de la manipulation de données concrètes, mesurables, quantifiables et vérifiables. Il en est de même pour les prétendus tarifs évoqués dans l'article qui restent pour le moins tendancieux sachant que les prestations à l'intérieur du périmètre concédé sont payantes (article 6 de la loi 03-02 précitée)… Et l'on se demande justement pourquoi le correspondant dans sa démarche de vérification et de quête de la vérité n'a pas daigné se rapprocher des services de la Wilaya d'Aïn Témouchent pour de plus amples informations (objectivité et déontologie obligent). La wilaya d'Aïn Témouchent engagée dans un processus d'amélioration de la qualité des prestations (la concession des plages en priorité aux professionnels en est la parfaite illustration) se veut au-dessus des préjugés des uns et des différends des autres et le cas de la plage Madrid justement (puisque c'est d'elle qu'il s'agit) plutôt que d'être «une privatisation déguisée de la plage» reste une concession affichée en bonne et due forme. Le directeur du Tourisme de Aïn Témouchent