Hier, quatre agressions contre quatre victimes ont eu lieu au même endroit, à proximité de l'arrêt terminus du bus n°51. Il était environ six heures trente, le matin, lorsqu'une jeune fille répondant aux initiales de B.M. a été agressée par une bande de voyous, sous la menace d'armes blanches. Celle-ci a été soulagée de ses boucles d'oreilles et du billet de 200 DA qu'elle avait dans une poche. Bien sûr, le vieil homme témoin de la scène, qui n'a pas admis cette agression lâche porta secours à la victime, mais il fut maltraité, et dut prendre fuite suite à la menace d'armes… Ces voyous, apparemment sous l'effet de drogues, au moment de quitter les lieux, aperçurent deux Africains, sacs au dos attendant le bus, de l'autre côté de la rue… Ils se dirigèrent alors sur ces derniers… Ils leur prendront, sous la menace des armes, leurs sacs, de l'argent et des téléphones. Ces voyous n'étaient pas à leur dernière moisson… Ils s'en prirent encore à une quatrième victime, un vieil homme qui passait par là, auquel ils arrachèrent une montre et la somme de 600 DA. La jeune fille, la première victime, qui observait ces scènes demeurait malgré cet éveil sous état de choc. Elle dira, entre autre : «Je croyais faire un mauvais rêve…» «Où est la police ?», questionneront des chauffeurs de bus de cette ligne avec lesquels nous nous sommes entretenus. «Nous sommes obligés de porter des armes (blanches) pour nous défendre, éventuellement, contre ces voyous… Nous savons que nous risquons d'être arrêtés en cas de contrôle, mais que voulez-vous ?... Il faut réagir, il y a de l'insécurité par là», signalent ces derniers.