Les habitants de la cité Hamri, dite des 180 Logements, continuent à se plaindre de l'éclairage public défaillant qui caractérise leur espace vital et qui ajoute à leur sentiment d'insécurité. «En dépit de plusieurs correspondances, adressées aux autorités locales, nous continuons à vivre dans l'obscurité, à tel point que les personnes âgées s'interdisent de passer d'un bloc à un autre, de peur d'un accident et les familles ne laissent plus sortir leurs enfants le soir, pour leur éviter toute mauvaise rencontre dans l'obscurité», nous dira un riverain père de famille. Selon quelques voisins rencontrés sur place, ces coupures se produisent, semble-t-il, tous les trois mois et une réclamation a été déposée au mois de mai dernier, auprès des services concernés, mais le problème persiste toujours. Toujours selon la même source, «ces défaillances de l'éclairage public contraignent les résidents de la cité à se cloîtrer à domicile, alors que nous sommes en pleine période estivale et que les fêtes de mariage s'organisent en plein air. Les gens préfèrent rester chez eux, de peur d'être cambriolés en leur absence ou d'être victime d'un accident pour les plus âgés. Contactés à ce sujet, les responsables de l'APC auxquels incombe l'éclairage public de la ville, imputent carrément ce problème à la Sonelgaz, qui selon eux ne ferait pas le suivi, pour veiller à la permanence de l'éclairage public. De leur côté, les services de la Sonelgaz affirment qu'ils n'ont été saisis jusqu'à ce jour par aucune correspondance faisant état de ces coupures de l'éclairage public. «Alors, qui en est responsable?...», s'interrogent les citoyens de la cité Hamri, pour qui il faut bien que quelqu'un se décide à réparer les pannes et le cas échéant à remplacer les lampes défectueuses, pour que cette cité sorte enfin des ténèbres, dans lesquelles elle se trouve plongée.